Joseph, Charles, François, Antoine Bernard

1742 - 1809

Informations générales
  • Né le 24 novembre 1742 à Wissembourg ( - Généralité de Strasbourg France)
  • Décédé le 18 janvier 1809 à Colmar (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 31 mars 1789 au 3 novembre 1789
Baillage
Sélestat (Type : Les dix villes ci-devant impériales)
Groupe
Tiers-Etat

Biographies

Député à l'Assemblée constituante de 1789, né le 24/11/1742 à Wissembourg (Généralité de Strasbourg), mort à Colmar (Haut-Rhin), le 18 janvier 1809, il fut élu par l'Alsace (31 mars 1789) député du tiers aux Etats-Généraux.

Il était syndic du chapitre de Wissembourg. Le procès-verbal de la séance du 5 août, à l'Assemblée contient cette mention: « M. le prince de Broglie, parlant au nom des députés du clergé et de la noblesse d'Alsace, et MM. Rewbell et Bernard, députés des communes et villes impériales de la même province, ne s'étant pas trouvés hier en nombre, se sont réunis ce matin, et déclarent adhérer à ce qui a été décidé hier par la pluralité des provinces. L'un d'eux a dit : « Renoncer en ce moment au privilège de sa province est un acte où il y a bien peu de mérite car c'est devenir plus français encore, et le nom de français est aujourd'hui le plus beau nom que l'on puisse porter sur la terre. »

Mais Bernard ne tarda pas à se séparer de ses collègues. Le 3 novembre 1789, il donna sa démission.


Député à l'Assemblée constituante de 1789, né à une date inconnue, mort à Colmar (Haut-Rhin), le 18 janvier 1809, il fut élu par l'Alsace (31 mars 1789) député du tiers aux Etats-Généraux.

Il était syndic du chapitre de Wissembourg. Le procès-verbal de la séance du 5 août, à l'Assemblée contient cette mention: « M. le prince de Broglie, parlant au nom des députés du clergé et de la noblesse d'Alsace, et MM. Rewbell et Bernard, députés des communes et villes impériales de la même province, ne s'étant pas trouvés hier en nombre, se sont réunis ce matin, et déclarent adhérer à ce qui a été décidé hier par la pluralité des provinces. L'un d'eux a dit : « Renoncer en ce moment au privilège de sa province est un acte où il y a bien peu de mérite car c'est devenir plus français encore, et le nom de français est aujourd'hui le plus beau nom que l'on puisse porter sur la terre. »

Mais Bernard ne tarda pas à se séparer de ses collègues. Le 3 novembre 1789, il donna sa démission.