1749 - 1807
Député aux Etats-Généraux de 1789, né à Saint-Mihiel (Duché de Lorraine, généralité de Nancy), le 4 mars 1749, mort à Dantzig (Royaume de Prusse, Allemagne), le 5 mai 1807, il était fils d'un président à mortier au Parlement de Metz; il entra à l'Ecole du génie de Mézières en 1765, et servit, comme officier, dans cette arme, à Belfort, à Brest, à Rocroy et à Verdun.
Chargé de rédiger les cahiers des députés de la noblesse de Saint-Mihiel, il se montra dévoué aux classes laborieuses, et prépara un catéchisme des droits et des devoirs du peuple.
Elu, le 16 mars 1789, député de la noblesse aux Etats-Généraux par le bailliage de Bar-le-Duc, il siégea parmi les modérés, demanda des récompenses pour les communes qui acquitteraient avec le plus de zèle leurs contributions, et vota le maintien au roi seul du droit de paix et de guerre.
Après la session, il reprit son service à Verdun comme capitaine du génie, et signa la capitulation de la ville au lieu et place du commandant Beaurepaire qui s'était brûlé la cervelle plutôt que de se rendre. M. de Bousmard passa alors en Allemagne, et habita Wiesbaden jusqu'en 1796. A cette époque, il se fit naturaliser prussien et entra au service de la Prusse avec le grade de major du génie. Chargé, en 1807, de la défense de Dantzig contre l'armée française, il fut tué d'un éclat d'obus français, la veille de la reddition de cette place.
On a de lui : Essai général de fortifications pour l'attaque et la défense des places (1797-1799) ouvrage dédié au roi de Prusse, Frédéric-Guillaume.