Jacques, Samuel Dinocheau

1752 - 1815

Informations générales
  • Né le 27 juillet 1752 à Blois ( - Généralité d'Orléans France)
  • Décédé le 12 février 1815 à Orléans (Loiret - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Blois (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Blois (Généralité d'Orléans) le 27 juillet 1752, mort à Orléans (Loiret) le 12 février 1815, il fut destiné par sa famille à la carrière ecclésiastique, mais se décida pour le barreau, et fut reçu avocat à Blois.

Nommé lieutenant général du bailliage de Pontlevoy, puis du bailliage de la Tombe, il se montra partisan des idées nouvelles, et fut élu, le 23 mars 1789, député du tiers aux Etats-généraux par le bailliage de Blois.

Il prit place à gauche, et suivit les inspirations de Camille Desmoulins et de Théroigne de Méricourt. Pour répondre aux attaques dont il était l'objet de la part des journaux de droite, il fonda un petit Journal, le Courrier de Madan (Madan est un hameau des environs de Blois), qui dura six mois. Il fut nommé, le 16 août 1790, secrétaire de l'Assemblée nationale, et fut l'auteur de deux rapports. l'un demandant que les anciens officiers ministériels dont les emplois avaient été supprimés, fussent placés dans les nouveaux tribunaux (13 décembre 1790), l'autre réclamant l'institution d'un mode de recrutement pour les avoués (17 décembre).

Après la session, il fut nommé (4 septembre 1791) président du tribunal criminel de Loir-et-Cher; il eut à sévir en cette qualité contre les mouvements provoqués par la cherté des grains, et quitta ces fonctions pour occuper celles de procureur de la commune. Sa sévérité lui avait fait des ennemis, qui le dénoncèrent aux représentants en mission dans le département en 1793, Carra et Guimberteau. Il fut arrêté un moment par leurs ordres, puis remis en liberté, et se consacra désormais au barreau.

On a de lui le 1er volume d'une Histoire philosophique et politique de l'Assemblée constituante (1789).