Pierre Tridon

1738 - 1809

Informations générales
  • Né le 30 décembre 1738 à Saint-Gérand-le-Puy ( - Généralité de Moulins France)
  • Décédé le 4 avril 1809 à Varennes-sur-Allier (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 26 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Moulins - Bourbonnais (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Clergé

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Saint-Gérand-le-Puy (Généralité de Moulins) le 30 décembre 1738, fils de Joseph Tridon, greffier en la châtellenie royale de Billy et de Benoîte Quesson, mort à Varennes-sur-Allier (Allier) le 4 avril 1809, il était curé de Rougères (Allier), lorsqu'il fut élu, le 26 mars 1789, député du clergé aux Etats-Généraux par la sénéchaussée de Moulins.

Il fut l'un des premiers de son ordre à se réunir aux communes dans les termes suivants (25 juin 1789) :

« Nous sommes arrivés à des circonstances qui rendent la tenue des Etats-Généraux indispensable, et qui obligent tous ceux qui les composent à adopter les propositions et les formes qui pourront les faire vérifier. Je me suis convaincu qu'on ne saurait y mettre obstacle sans devenir la cause des plus funestes désordres, auxquels la religion et l'Etat vont être en proie, s'ils ne sont pas prévenus par les délibérations sages des Etats-Généraux. Il est donc de la plus grande importance d'accueillir toutes les propositions qui auront pour but de mettre fin aux divisions, de réunir les trois ordres dans un même avis, et de constituer l'Assemblée nationale. Je n'avais pas regardé la vérification en commun comme l'unique moyen nécessaire pour réunir les trois ordres. J'ay pensé que le plan proposé au nom du Roy pourrait y contribuer efficacement. Mais en donnant cet avis je n'ay pas cru qu'il me fût permis de préférer mon opinion à celle de la pluralité dans mon ordre, j'ay même annoncé expressément que j'opinais sans obstination et que je la suivrais. Je ne puis aujourd'hui révoquer en doute que le plus grand nombre des députés du clergé ne soient réunis dans cette chambre pour vérifier les pouvoirs en commun. Je m'y réunis par devoir et par inclination; et je remets mes pouvoirs sur le bureau. »

Membre du comité ecclésiastique, il prêta le serment civique, mais avec la restriction qu'il ne reconnaissait d'autre autorité spirituelle que celle du pape et des évêques. Il disparut de la scène politique après la session.

Date de mise à jour: janvier 2019