Louis, Charles Gillet de la Jaqueminière

1752 - 1836

Informations générales
  • Né le 21 novembre 1752 à Saint-Julien-du-Sault ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 7 avril 1836 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 18 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Montargis (Type : Bailliage)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Loiret
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789 et au Conseil des Cinq-Cents, membre du Tribunat, né à Saint-Julien-du-Sault (Généralité de Paris) le 21 novembre 1752, de Louis Jacques Gillet conseiller du roi élu en l'élection de Joigny et de Jeanne Garnier, mort à Paris (Seine) le 7 avril 1836, il occupait en 1777 les fonctions de directeur des postes.

Il devint en 1787 procureur-syndic de Joigny à l'assemblée provinciale de l'Ile-de-France, et fut, le 18 mars 1789, élu député du tiers aux Etats généraux pour le bailliage de Montargis, avec 55 voix sur 72 votants. Il prit plusieurs fois la parole dans l'Assemblée constituante, dont il fut secrétaire, fit une motion sur le paiement des impôts, parla sur le décret relatif à la conservation des forêts, donna lecture d'un rapport touchant les droits de minage, péage, etc. Il présenta encore diverses observations relatives à la suppression du privilège de la Compagnie des Indes, aux affaires des postes et des messageries, à l'exercice des droits de citoyen actif par les fonctionnaires publics, etc.

Nommé, en 1791, inspecteur des postes, en 1792 membre du bureau de conciliation de Montargis, en l'an III président de l'administration de Courtenay, il quitta ce dernier poste pour entrer, le 26 germinal an VII, au Conseil des Cinq-Cents, comme député du Loiret. Il s'y montra favorable au coup d'Etat de brumaire, et fut appelé par Bonaparte (4 nivôse an VIII) à faire partie du Tribunat.

Ce fut comme orateur de cette assemblée qu'en 1807 il soutint devant le Corps législatif le projet de loi qui créait une Cour des comptes. Le projet de loi adopté, Gillet de la Jacqueminière fit partie aussitôt du nouveau corps en qualité de conseiller-maître (28 septembre de la même année).

Chevalier de l'Empire le 3 juin 1808, il conserva jusqu'au 21 avril 1830 son titre de conseiller à la Cour des comptes. Chevalier de la Légion d'honneur, du 14 juin 1804.

Date de mise à jour: septembre 2018