Pierre, René, Auguste de Brémond d'Ars

1759 - 1842

Informations générales
  • Né le 16 décembre 1759 à Saintes ( - Généralité de La Rochelle - France)
  • Décédé le 25 février 1842 à Saintes (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 1er septembre 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Saintes (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée constituante de 1789, né à Saintes (Généralité de La Rochelle, France), le 16 décembre 1759, mort à Saintes (Charente-Inférieure), le 25 février 1842, il appartenait à une très ancienne famille, qui compte, dit la Biographie universelle de Michaud. « un troubadour parmi ses membres ; » il était « homme de lettres » et maire de Saintes.

Elu, le 3 août 1789, député suppléant de la noblesse aux états généraux par sa sénéchaussée, il fut admis quelques jours après, le 28 août, à siéger en remplacement de La Tour-du-Pin, nommé ministre de la Guerre. Brémont d'Ars fut de la minorité, défendit la royauté et l'Eglise, et signa les protestations des 12 et 15 septembre 1791.

Il émigra en Belgique, puis en Hollande, y donna des leçons de mathématiques, et rentra en France en 1800, ayant perdu sa femme et un fils, et presque toute sa fortune ; il vécut longtemps à la Chapelle-des-Pots, prés de Saintes, s'occupant de la culture de la vigne.

Il ne repartit sur la scène politique qu'après la révolution de Juillet. Il fut alors mêlé à un incident qui fit quelque bruit. Le sous-préfet de Saintes ayant émis, dans un acte public, cette allégation que Louis-Philippe était le roi choisi par la majorité des Français, Brémont-d'Ars réclama et mit le fonctionnaire au défi de réunir la majorité des citoyens sur le nom de Louis-Philippe. Le sous-préfet prit la chose tellement au sérieux qu'il convoqua les électeurs pour répondre au défi, et se fit naturellement désavouer et révoquer.

Le marquis de Brémont d'Ars avait un goût très vif pour la numismatique.