Pierre, Joseph Lachèze-Murel

1744 - 1835

Informations générales
  • Né le 17 décembre 1744 à Martel ( - Généralité de Montauban - France)
  • Décédé le 25 août 1835 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 mars 1789 au 30 septembre 1791
Baillage
Quercy - Cahors - Montauban (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Tiers-Etat
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Lot
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789 et de 1815 à 1816, né à Martel (Généralité de Montauban, France) le 17 décembre 1744, mort à Paris (Seine) le 25 août 1835, « fils à Monsieur Julien-Annet de Lachèze, avocat au parlement et juge de Martel, et à demoiselle Françoise de Nancelle, » il suivit la carrière paternelle, devint lieutenant à la sénéchaussée de Martel, et fut élu député du tiers aux Etats-Généraux, le 23 mars 1789, par la sénéchaussée de Quercy ; il fut de la minorité qui protesta contre les décrets restrictifs du pouvoir monarchique, et, se trouvant aux Tuileries le 10 août, pour protéger le roi, fut malmené par les vainqueurs. Après la session, il courut des dangers plus réels. Arrêté aux environs de Paris et jeté en prison, il ne recouvra sa liberté qu'après le 9 thermidor.

Nommé secrétaire d'ambassade à Naples le 24 pluviôse an VI, il y resta peu, fut, après le 18 brumaire, président du collège électoral du Lot, conseiller général, membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, et demeura un admirateur enthousiaste de Napoléon jusqu'en 1814. A cette époque, il revint brusquement à la monarchie des Bourbons : Louis XVIII lui accorda des lettres de noblesse.

Elu député, le 22 août 1815, par le grand collège du Lot, avec 99 voix (194 votants, 261 inscrits), il fut membre de la commission des émigrés, et fit adopter une loi qui rendait aux ministres des cultes les registres de l'état civil ; mais la loi ne put être soumise à la Chambre des pairs avant la clôture de la session, et ne leur fut pas présentée après la dissolution de la Chambre.

Ayant échoué aux élections de 1816, il dénonça à la Chambre des pairs et à celle des députés les illégalités qui, suivant lui, avaient empêché le succès de sa candidature. Mais, malgré l'intervention de Chateaubriand, la chambre passa à l'ordre du jour. Son rôle politique se borna ensuite à protester contre les événements de 1830.