Jacques, Raymond de Richier de la Rochelongchamp

1739 - 1800

Informations générales
  • Né le 2 août 1739 à Saint-Just ( - Généralité de La Rochelle France)
  • Décédé le 8 février 1800 à Marennes (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 26 mars 1789 au 8 juillet 1791
Baillage
Saintes (Type : Sénéchaussée)
Groupe
Noblesse

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1789, né à Saint-Just (Généralité de La Rochelle) le 2 août 1739, mort à Marennes (Charente-Inférieure) le 8 février 1800, « fils d'Isaac-Jacques Richier, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Vexin, chevalier de l'ordre militaire de Saint-Louis, et d'Anne-Esther Martin de Bonsonge », il servit d'abord au régiment de Beaujolais, et devint capitaine et chevalier de Saint-Louis. Il quitta alors le service actif et fut nommé chef de division garde-côte à Marennes.

Il prit part aux états provinciaux de Saintonge, en 1788, et, dans la réunion qui se tint à l'hôtel de ville de Saintes, le 20 décembre, déclara « que le jour était venu où la Saintonge allait être rendue à la liberté, et où elle pourrait réclamer de la nation assemblée le droit de s'administrer elle-même, de voter ses impôts, de vivre de sa vie propre, et de n'être plus assujettie aux volontés d'un intendant »

Elu, le 26 mars 1789, député de la noblesse aux Etats généraux par la sénéchaussée de Saintes, il fut des premiers à se réunir au tiers état, fut membre du comité administratif, puis du comité féodal, demanda, le 4 août 1789, la gratuité de la justice, appuya, le 19 juin 1790, l'abolition des titres de noblesse, et fit une proposition sur le rachat des droits féodaux.

Après la fuite du roi, il donna sa démission, le 8 juillet 1791.

De retour à Marennes, il fut violemment attaqué par Lozeau, le futur conventionnel, et n'obtint qu'avec beaucoup de peine un certificat de civisme qui lui fut du reste retiré le 6 octobre 1793.

Arrêté alors et incarcéré à Brouage, il ne recouvra sa liberté qu'après le 9 thermidor, et ne reparut plus sur la scène politique.