Antoine, Virgile Schneider

1779 - 1847

Informations générales
  • Né le 22 mars 1779 à Bouquenom ( - Généralité de Nancy France)
  • Décédé le 11 juillet 1847 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 7 juin 1839
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 8 juin 1839 au 12 juin 1842
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Moselle
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1847 et ministre, né à Bouquenom (Bas-Rhin) le 22 mars 1779 « fils légitime du sieur Christophe Schneider docteur en médecine stipendié de la ville et de Dame Elizabeth Marin », mort à Paris le 11 juillet 1847, il suivit, en l'an VII, les cours de l'Ecole polytechnique.

Un mémoire sur Corfou adressé à Bonaparte lui valut d'être nommé surnuméraire du génie. Lieutenant pendant la campagne de Pologne, capitaine en Espagne en 1808, il prit part aux sièges de Saragosse et de Figuieres, fut créé chevalier de l'empire le 23 février 1811, devint aide de camp de Clarke, remplit une mission dans les îles Ioniennes, fit la campagne de Russie, et fut enfermé à Dantzig, en 1813, avec Rapp. Prisonnier de guerre à la capitulation, il rentra en France à la paix, et fut, pendant les Cent-Jours, colonel et chef d'état-major de Rapp, qui commandait le 5e corps chargé de couvrir le Rhin. Mis en non-activité à la seconde Restauration, rappelé au service en 1819, il prit part à la campagne d'Espagne et particulièrement au siège de Pampelune en 1823, comme colonel du 20e léger. Maréchal de camp le 22 mai 1825, il fit l'expédition de Morée, ou il dirigea les opérations de siége, et gagna la croix de grand officier de la Légion d'honneur (22 février 1829). Commandant en chef des troupes d'occupation en remplacement du maréchal Maison, il reçut, à l'époque de son rappel, une épée d'honneur du gouvernement grec, fut promu lieutenant-général le 12 août 1831, et nommé directeur du personnel et des opérations militaires au ministère de la Guerre, le 20 novembre 1832.

Elu, le 21 juin 1834, député du 6e Collège de la Moselle (Sarreguemines), par 94 voix (149 votants, 231 inscrits), contre 51 à M. Lallemand ; réélu, le 4 novembre 1837, par 139 voix (163 votants, 260 inscrits), et le 2 mars 1839, par 136 voix (183 votants), il siégea dans la majorité et vota contre la loi de disjonction, contre le ministère Molé, pour la dotation du duc de Nemours, pour le recensement, contre les incompatibilités, contre les fortifications de Paris, et contre l'adjonction des capacités.

Nommé ministre de la Guerre le 19 mai 1839, il dut se représenter devant ses électeurs qui lui renouvelèrent son mandat, le 8 juin 1839, par 127 voix (132 votants). Durant son passage aux affaires, jusqu'au 1er mars 1840, il améliora le sort des officiers, et réorganisa l'état-major général et la remonte.

Le 28 novembre 1840, il eut le commandement des troupes de la division extérieure de Paris qui coopérèrent aux travaux de fortification de la capitale, et, le 17 juillet 1841, la présidence du comité d'infanterie.

Réélu dans son collège, le 9 juillet 1842, par 163 voix (210 votants, 279 inscrits), contre 18 à M. Lallemand, et, le 1er août 1846, par 254 voix (302 votants, 396 inscrits), il continua de siéger dans la majorité : il vota contre l'indemnité Pritchard et contre la proposition Rémusat.

Décédé en juillet 1847, il fut remplacé, le 21 août suivant, par M. Gudin.

Grand-croix de la Légion d'honneur du 14 avril 1844.

On a de lui :
- Histoire et description des îles Ioniennes (anonyme, Paris, 1823) ;
- Résumé des attributions et devoirs de l'infanterie légère en campagne (1823)
Il a aussi collaboré au Spectateur militaire.

Date de mise à jour: février 2014