Maurice, Gabriel, Joseph de Riquet de Caraman

1765 - 1835

Informations générales
  • Né le 7 octobre 1765 à Roissy ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 3 septembre 1835 à Boussu (Belgique)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 2 mai 1809 au 1er juillet 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique
Régime politique
Première Restauration
Législature
Chambre des députés des départements
Mandat
Du 4 juin 1814 au 20 mars 1815
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 4 novembre 1827
Département
Nord
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif impérial, député de 1824 à 1827, pair de France, né à Roissy (Généralité de Paris, France), le 7 octobre 1765, mort au château de Boussu (Belgique), le 3 septembre 1835, il était, lors de la Révolution, major en second des chasseurs de Picardie.

Il émigra avec sa famille, servit à l'armée des princes, et rentra en France sous le Consulat.

Membre du conseil général du département de Jemmapes, il fut choisi le 2 mai 1809, par le Sénat conservateur, pour représenter au Corps législatif ce département. Il y soutint d'abord le gouvernement impérial, reçut le titre de baron de l'Empire et fut à deux reprises, en 1811 et, en 1813, proposé par ses collègues comme candidat à la présidence.

Puis, il adhéra à la déchéance de Napoléon, fut fait par les Bourbons maréchal de camp en 1814, et investi d'un commandement militaire à Angoulême et Arras.

Le 25 février 1824, il fut élu député par le 5e arrondissement du Nord (Maubeuge); il siégea dans la majorité ministérielle de la Chambre jusqu'au 5 novembre 1827, époque à laquelle une ordonnance royale l'appela à la Chambre des pairs.

Le comte de Caraman ne se rallia pas, comme son frère, à la monarchie de Juillet. Il quitta la Chambre haute en 1830, et fut admis à la retraite, le 28 octobre 1832, comme maréchal de camp.