Philippe, Gabriel de Marmier

1783 - 1845

Informations générales
  • Né le 20 juin 1783 à Gray ( - Généralité de Besançon - France)
  • Décédé le 8 juillet 1845 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 12 mai 1815 au 1er juin 1815
Département
Haute-Saône
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 21 avril 1828 au 16 mai 1830
Département
Vosges
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Vosges
Groupe
Opposition
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Haute-Saône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Haute-Saône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Haute-Saône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Haute-Saône
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 8 juillet 1845
Département
Haute-Saône
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, député de 1828 à 1845, né à Gray (Généralité de Besançon, France), le 20 juin 1783, mort à Paris (Seine), le 8 Juillet 1845, « fils posthume de messire Charles-Philippe-Emmanuel-Appolinaire, comte de Marmier-Ray, mestre de camp en second au régiment de cavalerie Royal-Lorraine, et de dame Madame Gabrielle-Marie-Elisabeth Constantin, marquise de la Lorie », gendre du duc de Choiseul, il émigra à la Révolution avec sa famille, rentra en France à l'époque du Consulat, devint chambellan de l'empereur et fut créé comte de l'Empire le 22 octobre 1810.

Le 12 mai 1815, il fut élu représentant à la Chambre des Cent-jours, par l'arrondissement de Gray, avec 96 voix (108 votants), contre 8 voix à M. Quirot ; mais il donna peu après sa démission, ayant été nommé pair le 2 juin 1815.

La seconde Restauration le laissa d'abord sans emploi. En février 1819, il devint colonel de la 1re légion de la garde nationale de Paris et conseiller-général de la Haute-Saône. Royaliste modéré, avec des idées libérales, il fit une opposition discrète au gouvernement des Bourbons, et, candidat à la députation dans le 1er arrondissement électoral de la Haute-Saône (Gray), le 25 février 1824, il échoua avec 84 voix contre 177 à l'élu, M. Brusset, et ne fut pas plus heureux le 17 novembre 1827, avec 102 voix, contre 118 à l'élu député sortant, M. Brusset ; huit jours plus tard, le 24 novembre, il échoua encore au grand collège du département, avec 40 voix, contre 62 à M. Joseph de Villeneuve-Bargemon.

Il ne fut élu que le 21 avril 1828, dans le collège de département des Vosges, par 210 voix (262 votants, 303 inscrits), lors de l'élection partielle motivée par l'invalidation en bloc de tous les élus des 17 et 24 novembre 1827. Il fit de l'opposition au ministère Polignac, vota l'adresse des 221, et fut réélu, dans le même collège, le 23 juin 1830, par 211 voix (255 votants).

Il se rallia au nouveau pouvoir et vit son mandat successivement renouvelé dans le 2e collège de la Haute-Saône (Jussey), le 5 juillet 1831, par 104 voix (162 votants, 190 inscrits), contre 56 à M. Genoux; le 21 juin 1834, par 92 voix (156 votants, 199 inscrits), contre 50 voix à M. Bésenet, candidat légitimiste ; le 4 novembre 1837, par 118 voix (182 votants, 217 inscrits); le 2 mars 1839, par 119 voix (180 votants, 221 inscrits); le 9 juillet 1842, par 121 voix (183 votants, 225 inscrits).

Il ne cessa de faire partie des majorités ministérielles, approuva les lois de septembre et de disjonction, soutint le ministère du 15 avril, vota pour la dotation du duc de Nemours, pour les fortifications de Paris, pour le recensement, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, pour l'indemnité Pritchard.

Il mourut en juillet 1845, et fut remplacé, le 9 août suivant, par son fils, M. Alfred de Marmier. Le duc de Marmier était commandeur de la Légion d'honneur.

Date de mise à jour: octobre 2015