Auguste, Napoléon Parandier

1804 - 1901

Informations générales
  • Né le 14 avril 1804 à Arbois (Jura - France)
  • Décédé le 1er juillet 1901 à Arbois (Jura - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 2 août 1845 au 6 juillet 1846
Département
Doubs
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1845 à 1846, né à Arbois (Jura) le 14 avril 1804, il entra à l'Ecole polytechnique en 1823, et en sortit le second dans les ponts et chaussées.

Nommé ingénieur ordinaire du Doubs, il organisa, en 1830, des ateliers de charité, s'efforça de procurer du travail aux ouvriers et fut nommé conseiller municipal de Besançon. Il procéda ensuite à la canalisation du Doubs, et étudia le tracé d'un canal de la Marne au Rhin. Ingénieur de 1re classe en 1839, il fut nommé, le 24 juin 1842, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Dijon, et y dirigea les travaux du chemin de fer de Dijon à Châlons.

Il venait d'en terminer les travaux d'art et les terrassements, quand il fut élu, le 2 août 1845, député du 4e collège du Doubs (Montbéliard), en remplacement de M. Tourangin démissionnaire, par 119 voix (148 votants). Il soutint, à la Chambre, le tracé de chemin de fer de Dijon à Mulhouse par la vallée du Doubs, projet qui fut repoussé. Partisan de la politique de Guizot, il vota constamment avec la majorité ministérielle et combattit la réforme électorale.

Non réélu en 1846, il surveilla les travaux du canal de Bourgogne, revint, en 1848, à Besançon comme ingénieur en chef, et obtint, en 1853, l'exécution du chemin de fer de Mulhouse par la vallée du Doubs. En témoignage de reconnaissance, les habitants de cette région lui offrirent une coupe en argent massif qui figura à l'Exposition de 1855.

Conseiller général d'Arbois de 1854 à 1870, inspecteur général des ponts et chaussées dans la 4e circonscription (région de l'Est) en 1863, il fut promu en 1868 à la première classe de son grade, et admis à la retraite, comme inspecteur général, le 20 janvier 1875. Chevalier de la Légion d'honneur en 1842, officier le 12 août 1854, commandeur le 9 mars 1874.