Joseph, François, Casimir de l'Espée

1793 - 1876

Informations générales
  • Né le 12 juillet 1793 à Froville (Meurthe - France)
  • Décédé le 10 novembre 1876 à Tonnoy (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 10 août 1833 au 25 mai 1834
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Meurthe
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1833 à 1837 et de 1839 à 1848, né à Froville (Meurthe) le 12 juillet 1793, mort au château de Sandronviller, commune de Tonnoy (Meurthe) le 10 novembre 1876, il était le neveu du maréchal Ney.

La révolution de juillet le trouva dans les rangs de la garde royale. Capitaine d'état-major, il dut principalement à sa parenté avec le vainqueur de la Moskowa le mandat législatif que lui confia, le 10 août 1833, par 134 voix sur 227 votants et 250 inscrits, le 3e collège de la Meurthe (Lunéville).

Réélu, le 21 juin 1834, par 132 voix (229 votants, 252 inscrits, contre 88 à M. Boulay de la Meurthe, il se fit connaitre comme rapporteur d'une pétition qui demandait une loi « pour interdire à la tribune l'emploi d'expressions qui portent atteinte à la discipline, à la subordination et à l'obéissance passive de l'armée ». Le rapporteur se constitua le zélé défenseur de cette pétition et manifesta le regret qu'une loi ne mît pas fin aux « écarts de la tribune ». Membre de la majorité conservatrice, le baron de l'Espée vota, notamment, pour les lois de septembre et de disjonction.

Le 4 novembre 1837, il échoua à Lunéville avec 145 voix contre 153 à l'élu, M. Boulay de la Meurthe. Mais il revint à la Chambre le 2 mars 1839, avec 154 voix (284 votants, 316 inscrits). De l'Espée étant préfet du Gers en fonction au moment de son élection, celle-ci fit l'objet d'une longue discussion à la chambre lors de la séance du 11 avril; il fut néanmoins admis.

Il obtint dès lors sa réélection jusqu'à la révolution de février : le 9 juillet 1842, par 256 voix (393 votants, 415 inscrits), contre 138 à M. Lafrogne, et, le 1er août 1846, par 283 voix (290 votants, 422 inscrits). Le baron de l'Espée vota constamment pour les divers ministères au pouvoir, et soutint le ministère Guizot.

La révolution de 1848 le rendit à la vie privée. Retraité comme capitaine d'état-major le 24 octobre 1839 . Chevalier de la Légion d'honneur le 20 février 1835, il avait été promu officier le 29 avril 1846.

Date de mise à jour: août 2013