Marie, Gustave Larnac

1793 - 1868

Informations générales
  • Né le 2 février 1793 à Nîmes (Gard - France)
  • Décédé le 12 avril 1868 à Courbevoie (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 27 septembre 1845 au 6 juillet 1846
Département
Landes
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Landes
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1845 à 1848, né à Nimes (Gard) le 2 février 1793, mort à Courbevoie (Seine) le 12 avril 1868, il fit ses études au lycée de sa ville natale et entra dans l'université le 8 septembre 1812, comme maître d'études au lycée d'Avignon.

En 1823, il professait la rhétorique au collège royal de Lyon, lorsque le duc d'Orléans lui confia l'éducation de son second fils, le duc de Nemours; plus tard il resta auprès de ce prince avec le titre de secrétaire des commandements.

Le 27 septembre 1845, M. Larnac fut élu député du 3e collège des Landes (Saint-Sever), avec 168 voix (306 votants), en remplacement du général Durieu, nommé pair de France. « Son prédécesseur, dit une biographie parlementaire, avait donné sur les champs de bataille des preuves de son dévouement à la patrie, on pouvait lui passer bien des erreurs bien des faiblesses; mais, lui, qu'a-t-il fait? Il est sorti de l'antichambre d'un prince pour s'abattre sur un collège électoral, répandant à droite et à gauche des faveurs et des promesses, Dans quel but a-t-il brigué la députation? Est-ce pour soutenir des réformes utiles? Non : il a repoussé la proposition sur les députés fonctionnaires. »

Réélu, le 1er août 1846, par 170 voix (311 votants, 369 inscrits), contre 84 à M. de Dampierre et 53 à Fr. Bastiat, il prit à la tribune la défense des députés attachés à la maison du roi, soutint de ses votes la politique de Guizot et fut rendu à la vie privée par la révolution de février. On a de lui un volume de poésies, intitulé : Rêves et souvenirs (1844).