Emile Néron-Bancel

1859 - 1931

Informations générales
  • Né le 23 janvier 1859 à Vera-cruz (Mexique)
  • Décédé le 8 juin 1931 à Monistrol-sur-loire (Haute-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Haute-Loire
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Haute-Loire
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 janvier 1859 à Vera-Cruz (Mexique), mort le 8 juin 1931 à Monistrol-sur-Loire (Haute-Loire).

Député de la Haute-Loire de 1893 à 1902.

Né de parents français à Vera-Cruz, au Mexique, Emile Néron-Bancel était un propriétaire foncier de Monistrol. Président de la Caisse départementale de prévoyance et de secours contre la mortalité du bétail, il était aussi président du Comice agricole d'Yssingeaux. A 34 ans, déjà conseiller général et maire de Monistrol, il succède comme député à Malartre. Le 20 août 1893, en tant que candidat républicain, il obtient 10.314 voix contre 7.521 au député sortant. Désigné comme candidat et reconnu comme député par le congrès républicain, il place en tête des principes essentiels « la liberté religieuse que nos pères ont consacrée dans leur déclaration de 1789 ». Dans' l'ordre social il assure « tous mes efforts tendront à favoriser la coalition indispensable du capital et du travail et à assurer au travailleur les moyens de parer aux conséquences de l'âge et de la maladie ».

En 1897 Néron-Bancel, inscrit au groupe des progressistes, devient secrétaire de la Chambre des députés. Il participe à de nombreuses discussions sur l'Algérie, sur son organisation administrative et les concessions de phosphates. Le 8 mai 1898 il est réélu dans la même circonscription par 12.092 voix, sans concurrent, fait rare qui démontre le rayonnement de sa personnalité. Pendant cette législature, il prononce d'importants discours sur le budget et notamment sur les questions agricoles qui lui tiennent à cœur et qui sont essentielles pour la circonscription qu'il représente. Il ne néglige pas pour autant le travail plus obscur des commissions et s'affirme au contraire comme un membre influent des commissions de l'hygiène publique, de la compatibilité et de la protection des animaux.

En 1902, à l'âge de 43 ans, il abandonne toute carrière politique et se consacre entièrement à ses affaires et à son village de Monistrol où il meurt le 8 juin 1931.