François, Marie, Jacques Monjaret de Kerjégu

1809 - 1882

Informations générales
  • Né le 1er mars 1809 à Moncontour (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 12 février 1882 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 6 juin 1869 au 4 septembre 1870
Département
Finistère
Groupe
Centre droit
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Finistère
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 12 février 1882

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1869 à 1870, représentant en 1871, sénateur de 1876 à 1882, fils de François Félix Aimé Monjaret qui avait été député sous la Restauration, né à Moncontour (Côtes-du-Nord) le 1er mars 1809, mort à Paris le 12 février 1882, il prit à Brest (1830) la direction d'une maison de commission qu'il céda en 1872.

Conseiller général du canton de Scaër (Finistère) depuis 1843, conseiller municipal de Scaër, agriculteur distingué, président du comice agricole, président, à plusieurs reprises, du tribunal de commerce de Brest, consul de Belgique en cette ville, chevalier de la Légion d'honneur, il fut élu, au second tour, le 6 juin 1869, député au Corps législatif dans la 3e circonscription du Finistère, par 8,136 voix (19,102 votants , 25,066 inscrits), contre 5,817 à M. Goury de Roslan, et 5,015 à M. de Gasté. Il siégea dans le tiers-parti, fut membre de la commission de la marine marchande, signa la demande d'interpellation des 116, et soutint, le 3 septembre 1870, la proposition de M. Thiers relative à la formation d'un conseil de gouvernement.

Elu, le 8 février 1871, représentant du Finistère à l'Assemblée nationale, le 10e sur 13, par 55,342 voix (76,088 votants, 162,667 inscrits), Il prit place à droite, fit partie des commissions du budget et de décentralisation, fut rapporteur (1871) du budget de l'intérieur, et vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- pour le pouvoir constituant,
- contre le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Le 30 janvier 1876, il fut élu sénateur du Finistère, le 1er sur 4, par 251 voix (380 votants) ; il prit place à droite et vota la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie le 23 juin 1877. Il combattit la loi sur l'enseignement, et la politique coloniale du gouvernement. Décédé en février 1882, il fut remplacé, le 5 novembre suivant, par le contre-amiral Halna du Fretay.

Date de mise à jour: décembre 2016