Georges, François, Eugène, Austrégésile Houssard

1814 - 1885

Informations générales
  • Né le 19 octobre 1814 à Cerelles (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 8 juin 1885 à Tours (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 4 janvier 1868 au 27 avril 1869
Département
Indre-et-Loire
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Centre gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Centre gauche

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 30 janvier 1876 au 4 janvier 1879

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1868 à 1870, représentant en 1871 et sénateur de 1876 à 1879, né à Cerelles (Indre-et-Loire) le 28 octobre 1814, mort à Tours (Indre-et-Loire) le 8 juin 1885, avocat, il s'occupa surtout d'agriculture, devint maire de Chanceaux et de Sonzay et conseiller général d'Indre-et-Loire.

Porté par un groupe de citoyens indépendants, il échoua, le 1er juin 1863, comme candidat d'opposition au Corps législatif, dans la 1re circonscription d'Indre-et-Loire, avec 4 543 voix contre 11 169 à l'élu officiel, M. Gouin, et 4 082 à M. Rivière, autre candidat d'opposition. Mais M. Gouin ayant été nommé sénateur, M. Houssard fut élu, dans la même circonscription, le 4 janvier 1868, au second tour de scrutin, par 10 980 voix (18 657 votants, 26 753 inscrits), contre 7 625 à M. Gouin fils.

Réélu aux élections générales du 24 mai de l'année suivante, par 19 010 voix (27 425 votants, 36 614 inscrits), contre 7 169 à M. Rivière, il prit place dans le tiers parti et vota la demande d'interpellation des 116.

Les électeurs d'Indre-et-Loire l'élurent représentant à l'Assemblée nationale, le 8 février 1871, le 1er sur 6, avec 64 283 voix (73 000 votants, 96 790 inscrits) ; il fit successivement partie du groupe Casimir Périer et du groupe Wallon, et vota tantôt avec le centre droit, tantôt avec le centre gauche :

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal de Mac Mahon,
- pour la loi des maires,
- pour le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles,
- contre l'amendement Barthe,
- contre le retour à Paris,
- contre le 24 mai,
- contre la démission de Thiers,
- contre la dissolution,
- contre l'amendement Pascal Duprat.

En 1873, il fit à la tribune une déclaration formelle en faveur d'un gouvernement issu de la souveraineté nationale.

Porté, aux élections sénatoriales du 30 janvier 1876, sur la liste conservatrice, il fut élu sénateur d'Indre-et-Loire par 184 voix sur 335 votants, et vota à la Chambre haute avec le centre constitutionnel ; il échoua au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, avec 113 voix sur 334 votants, et rentra dans la vie privée. Il était chevalier de la Légion d'honneur, du 10 décembre 1877.

Date de mise à jour: octobre 2016