Amant, Ambroise, Christophe de Rambourgt

1819 - 1868

Informations générales
  • Né le 25 octobre 1819 à Ervy (Aube - France)
  • Décédé le 6 décembre 1868 à Troyes (Aube - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Aube
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Aube
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 6 décembre 1868
Département
Aube
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1868, né à Ervy (Aube) le 25 octobre 1819, mort à Troyes (Aube) le 6 décembre 1868, il fit son droit, fut reçu docteur en 1845, et devint sous Louis-Philippe juge suppléant puis secrétaire général de la préfecture de l'Aube.

Destitué en 1848, il fut nommé, la même année, conseiller général du canton d'Estissac, se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon, et fut successivement élu député de la 1re circonscription de l'Aube, comme candidat du gouvernement :
- le 29 février 1852, par 28 953 voix (33 150 votants, 41 983 inscrits), contre 1 170 à M. Blavoyer, et 1 153 à M. de Villemereuil ;
- le 22 juin 1857, par 22 593 voix (33 709 votants, 42 038 inscrits), contre 8 640 à M. Joseph Moreau, 1 834 à M. Ferrand-Lamotte et 505 à M. Millard, ancien représentant ;
- le 1er juin 1863, par 27 129 voix (33 859 votants, 44 511 inscrits), contre 6 361 à M. Guyot, ancien représentant.

M. Rambourgt figura constamment dans la majorité favorable aux institutions impériales, et mourut à la fin de la législature de 1863-1869.

Rallié à l'Empire, il conserva toujours une réelle indépendance ; le gouvernement l'avait combattu aux élections de 1857.

Le 13 août 1859, il fut condamné à 20 jours de prison pour « outrages » au préfet de l'Aube ; comme il était très populaire, le gouvernement accepta sa candidature en 1863, mais ne le décora pas.