François Dabeaux

1796 - 1864

Informations générales
  • Né le 19 mai 1796 à Aurignac (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 19 juin 1864 à Aurignac (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haute-Garonne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Haute-Garonne
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 16 décembre 1860 au 25 février 1861
Département
Aude
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 7 avril 1861 au 7 mai 1863
Département
Aude
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 19 juin 1864
Département
Aude
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-1849, député au Corps législatif de 1860 à 1864, né à Aurignac (Haute-Garonne), le 19 mai 1796, mort à Aurignac, le 19 juin 1864, il se fit recevoir avocat et s'inscrivit au barreau de Saint-Gaudens (1823).

Plusieurs fois bâtonnier de l'ordre, il fit constamment partie, sous le règne de Louis-Philippe, du conseil général de la Haute-Garonne, et brigua, d'ailleurs sans être élu, le mandat législatif en 1842 et en 1846.

Après la révolution de février, il se déclara républicain, et fut élu en cette qualité, le 5e sur 12, par 53,827 voix, représentant de la Haute-Garonne à la Constituante, le 23 avril 1848. Mais après avoir voté : pour le bannissement de la famille d'Orléans et contre le rétablissement du cautionnement, il ne tarda pas à se rapprocher de la droite, se prononça:

- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour la proposition Rateau,

et soutint en général, après l'élection du 10 décembre, la politique de L.-N. Bonaparte. Il la favorisa encore davantage à l'Assemblée législative, ou il fut réélu (13 mai 1849), le 1er sur 10, par 62,883 voix (94,485 votants, 139,605 inscrits).

Après s'être associé à tous les efforts de la majorité monarchiste contre les institutions républicaines, il approuva le coup d'Etat de décembre, et entra dans la commission consultative nommée par le président. Attaché en 1852 au conseil d'Etat comme maître des requêtes, il fut nommé, en 1858, préfet de l'Aude, exerça ces fonctions jusqu'en 1860, fut admis à la retraite, et se fit élire comme candidat officiel du gouvernement, le 16 décembre 1860, en remplacement de M. Alengry, décédé, député au Corps législatif par la 2e circonscription de l'Aude, avec 22,934 voix (30,357 votants, 39,957 inscrits), contre MM. de Guiraud, 5,649, Vallière, 1,180, et Callat-Germain 548. L'élection de M. Dabeaux fut annulée. Il dut se soumettre de nouveau au scrutin, et il obtint, le 7 avril 1861, la confirmation de son mandat par 24,587 voix sur 24,775 votants et 41,190 inscrits.

Il fit partie de la majorité dynastique, fut encore réélu le 1er juin 1863, par 29,608 voix (29,797 votants, 42,038 inscrits), et mourut en 1864 pendant la législature. Il eut pour successeur au Corps législatif M. Peyrusse. Officier de la Légion d'honneur.