Pierre, Ferdinand, Hercule Calvet-Rogniat

1812 - 1875

Informations générales
  • Né le 11 août 1812 à Salles-curan (Aveyron - France)
  • Décédé le 30 août 1875 à Chamagnieu (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Aveyron
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Aveyron
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Aveyron
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Aveyron
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Salles-Curan (Aveyron), le 11 août 1812, mort à Chamagnieu (Isère), le 30 août 1875, il fit ses études aux lycées de Rodez et d'Orléans.

Neveu de l'ancien ministre baron Capelle, il fut adopté, en 1842, par une tante, Mme Capelle, soeur du général Rogniat, et ce fut à dater de ce jour qu'il ajouta le nom de Rogniat à son nom de Calvet. Reçu avocat et devenu maire de Chamagnieu (Isère), où il avait des propriétés, et conseiller général de l'Aveyron, il fut élu, le 29 février 1852, avec l'appui de l'administration, député de l'Aveyron au Corps législatif, par 18,212 voix (25,141 votants, 36,731 inscrits), contre 6,695 à M. de Courtois, ancien député.

Sa notoriété politique n'était pas très étendue, à en juger par les quelques mots suivants des Profils critiques et biographiques des sénateurs, conseillers d'Etat et députés (1852) : « M. Calvet-Rogniat est un homme complètement inconnu. On sait seulement qu'il adore le régime nouveau. » Mais, dès son entrée au Corps législatif, M. Calvet-Rogniat prit une part assez active aux travaux parlementaires, notamment pour demander le développement des voies ferrées dans le midi de la France et pour parler sur le blocus américain. Il fit partie, entre autres commissions, de celle qui avait été chargée d'étudier le projet de loi sur la suppression des prohibitions en matière de douanes (1856).

Il avait même été désigné comme rapporteur de cette loi, lorsque le gouvernement la retira, pour la remplacer, quatre ans après, par le traité de commerce avec l'Angleterre.

Réélu, le 22 juin 1857, par 20,499 voix (20,620 votants, 34,396 inscrits), et le 1er juin 1863, par 15,052 voix (27,193 votants, 34,410 inscrits), contre 10.075 voix à M. Victor de Bonald et 1,985 voix à M. de Courtois, il vit, cette dernière année, son élection très vivement attaquée par le marquis d' Andelarre, du tiers-parti, qui signala les moyens de séduction auxquels M. Calvet-Rogniat devait, selon lui, son influence et ses succès, et fit une description pittoresque des banquets offerts au corps électoral par le candidat du gouvernement : les veaux servis dans ces agapes devinrent bientôt légendaires. L'élection de M. Calvet-Rogniat n'en fut pas moins validée. Il prit la parole (1868) sur le traité passé entre M. Haussmann, préfet de la Seine et le Crédit foncier, et fut promu, la même année, officier de la Légion d'honneur.

Enfin, il obtint encore une fois, le 24 mai 1869, sa réélection, par 16,247 voix (29,990 votants, 37,276 inscrits), contre 6,791, à M. de Bonald, 5,507 à M. Barascud, et 1,359 à M. Achille Villa. Il continua de soutenir de ses votes le régime impérial, tout en se rapprochant parfois du tiers-parti : il signa, par exemple, l'interpellation des 116.

Date de mise à jour: septembre 2016