Gustave, Louis, Jean-Marie Le Borgne de Latour

1814 - 1893

Informations générales
  • Né le 1er février 1814 à Quintin (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 15 octobre 1893 à Tréguier (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 21 juin 1857 au 7 mai 1863
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif de 1852 à 1870, né à Quintin (Côtes-du-Nord) le 1er février 1814, il appartenait à une famille légitimiste.

A la suite des troubles de la Vendée en 1832, il dut quitter la France, alla en Allemagne, puis en Hongrie, où il prit du service, et parvint au grade de capitaine. Rentré en France en 1848, il se rallia à la politique du prince Louis-Napoléon, qu'il avait connu à l'étranger, devint conseiller général de son département et directeur du Journal de Saint-Brieuc, collabora au journal l'Univers, et fut successivement élu député au Corps législatif dans la 4e circonscription des Côtes-du-Nord,

- le 29 février 1852, par 15,003 voix (19,912 votants, 34,264 inscrits), contre 3,401 à M. Tassel et 4,440 à M. Dépasse;
- le 22 juin 1857, par 21,236 voix (23,417 votants, 37,296 inscrits), contre 2,043 à M. Tassel ;
- le 1er juin 1863, par 16,147 voix (20,674 votants, 29,473 inscrits), contre 4,501 à M. Thiers;
- le 24 mai 1869, par 12,474 voix (23,307 votants, 30,412 inscrits), contre 10,793 à M. Depasse.

M. de la Tour siégea dans la majorité dynastique, et prit souvent la parole, notamment en faveur du pouvoir temporel; le 30 mai 1870, il exposa que le contingent militaire était insuffisant, et qu'on ferait bien d'emprunter quelques dispositions à la législation prussienne. « Quand il se levait pour parler, ce qui arrivait trop souvent, dit un historien, la majorité s'égrenait peu à peu du côté de la buvette. Il était surnommé La Tour, prends garde! Il rééditait les lamentations de Jérémie sur une tonalité de faux-bourdon. » M. de la Tour vota pour la guerre de 1870, et quitta la vie politique à la chute de l'empire.