Charles, Marie, Guillaume Leroux

1814 - 1895

Informations générales
  • Né le 25 avril 1814 à Nantes (Loire-Inférieure - France)
  • Décédé le 27 février 1895 à Nantes (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 mars 1860 au 7 mai 1863
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 31 mai 1863 au 27 avril 1869
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Majorité dynastique
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
IVe législature
Mandat
Du 23 mai 1869 au 4 septembre 1870
Département
Deux-Sèvres
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1860 à 1870, né à Nantes (Loire-inférieure) le 25 avril 1814, il fut reçu avocat en 1830; mais un goût très prononcé pour la peinture lui fit abandonner la carrière du barreau. Elève de Corot, il exposa à la plupart des salons depuis 1834, et reçut (1840) une troisième médaille, et une seconde (1846) pour des paysages assez remarqués.

Riche propriétaire à Soullieu (Deux-Sèvres), il s'occupa en même temps d'améliorations agricoles ; il avait déjà été (1852) maire de Corsept (Loire-inférieure), lorsqu'il se fixa dans les Deux-Sèvres, où il fut nommé maire de Cérizay et conseiller général de Châtillon-sur-Sèvre.

Il était vice-président du conseil général, lorsqu'il se présenta à la députation avec l'appui officiel, dans la 3e circonscription des Deux-Sèvres, vacante par le décès de M. Chauvin de Lénardière.

Elu, le 4 mars 1860, par 20 889 voix sur 21 141 votants et 27 466 inscrits, il siégea dans la majorité dynastique, et fut successivement réélu, le 1er juin 1863, par 17 849 voix sur 23 795 votants et 29 233 inscrits, contre 5 871 à M. Morin, et, le 24 mai 1869, par 15 224 voix sur 27 239 votants et 31 457 inscrits, contre 9 663 à M. de La Rochejaquelein et 2 263 à M. Couteleau.

Durant ces diverses législatures, il avait fait partie de plusieurs commissions, avait appuyé la construction des chemins de fer de Bressuire à la Roche-sur-Yon, etc. Il vota pour la guerre contre la Prusse, et quitta le parlement à la chute de l'Empire. Il essaya d'y rentrer, aux élections législatives du 20 février 1876, et posa sa candidature bonapartiste dans l'arrondissement de Bressuire ; il n'obtint, au premier tour, que 2 771 voix contre 7 201 à M. de la Rochejaquelein, et 7 009 au candidat républicain M. Bernard, et se désista purement et simplement avant le second tour.

Chevalier de la Légion d'honneur (1859), officier (1868), officier de l'Instruction publique.