Louis, Joseph, Théodore Descat

1800 - 1869

Informations générales
  • Né le 17 janvier 1800 à Roubaix (Nord - France)
  • Décédé le 12 septembre 1869 à Fives (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Nord
Groupe
Cavaignac
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Nord
Groupe
Droite
Régime politique
Second Empire - Corps législatif
Législature
Ire législature
Mandat
Du 29 février 1852 au 29 mai 1857
Département
Nord
Groupe
Majorité dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant eu 1848 et en 1849, député de 1852 et 1857, né à Roubaix (Nord) le 17 janvier 1800, mort à Lille (Nord) le 14 septembre 1869, il fit son apprentissage dans l'industrie comme teinturier-apprêteur, et créa, à seize ans, un établissement de teinturerie, qui devint, à force de soins et de travail, une des plus importantes maisons de Roubaix.

Plusieurs fois nommé conseiller municipal, commandant des sapeurs-pompiers, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Nord à l'Assemblée constituante, le 26e sur 28, par 114,794 voix sur 234,867 votants et 278,352 inscrits. Il siégea d'abord parmi les républicains modérés, fit partie du comité du commerce et de l'industrie, et vota avec les partisans du général Cavaignac. A partir de l'élection de L.-Napoléon à la présidence de la République, il se rallia la politique de l'Elysée. Il se prononça:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en faveur du général Cavaignac,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- pour la proposition Rateau,
- pour le renvoi des accusés du 15 mai devant la Haute-cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'amnistie des transportés,
- pour le blâme de la dépêche Léon Faucher,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.

Réélu à l'Assemblée législative, par le même département, le 13 mai 1849, le 4e sur 24, avec 93,487 voix sur 183,521 votants et 290,196 inscrits, il siégea à droite et se dévoua à la politique personnelle du prince-président, qui le nomma chevalier de la Légion d'honneur le 2 janvier 1850, et soutint sa candidature au Corps législatif aux élections du 29 février 1852, dans la 2e circonscription du Nord.

Elu par 23,517 voix sur 24,409 votants et 42,199 inscrits, M. Descat siégea dans la majorité dynastique jusqu'aux élections du 22 juin 1857; à cette date, il échoua dans sa circonscription, avec 14,293 voix contre 20,704 données à M. Jules Brame, candidat de l'opposition, élu, et renonça à la vie politique.