Almire Breteau

1862 - 1930

Informations générales
  • Né le 28 mai 1862 à Tresson (Sarthe - France)
  • Décédé le 6 juillet 1930 à Le mans (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 27 janvier 1927
Département
Sarthe
Groupe
Radical et radical-socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1927 au 1er janvier 1930

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 28 mai 1862 à Tresson (Sarthe), mort le 6 juillet 1930 au Mans (Sarthe).

Député de la Sarthe de 1924 à 1927. Sénateur de la Sarthe de 1927 à 1930.

Boursier au Lycée du Mans, Almire Breteau, après avoir obtenu son baccalauréat, s'inscrivit à la Faculté de médecine de Paris où il soutint sa thèse de doctorat.

Il installa son cabinet médical à Bouloire, où il exerça durant 35 ans. Son dévouement aux familles éprouvées, son attachement à ses malades, lui valurent d'être élu conseiller municipal et maire de Bouloire en 1890, pour le rester jus qu'en 1919, et d'entrer au conseil général de la Sarthe (canton de Bouloire) en 1895 pour y siéger jusqu'à sa mort.

Il se présenta aux élections générales législatives du 11 mai 1924, sur la liste du Cartel des gauches, où il occupait la deuxième place et qui fut élue toute entière. Il obtint personnellement 51.079 voix, sur 95.588 votants.

Inscrit au groupe radical-socialiste, il entra à la Commission de l'hygiène, et eut l'occasion de se faire entendre à la tribune au cours de la discussion de la loi de finances de l'exercice 1925.

Mais il devait bientôt se démettre de son mandat de député à la suite de son élection au renouvellement sénatorial du 9 janvier 1927. Il emporta le siège de sénateur au premier tour de scrutin, par 442 voix sur 867 suffrages exprimés.

Il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique, et fut admis à la Commission de l'hygiène, de l'assurance, de l'assistance et de la prévoyance sociales. Il intervint dans la discussion du budget du travail et de l'hygiène, de l'exercice 1929 (1928), et dans celle du projet de loi relatif à la protection de la santé publique (1929.

Son état de santé ne lui permit pas de donner sa mesure. Il mourut en cours de mandat, le 6 juillet 1930, au Mans, âgé de 68 ans. Le Président Paul Doumer prononça son éloge funèbre à la séance du 7 juillet : « C'était un homme modeste, déclara-t-il, affable, dévoué, qui avait sû conquérir l'estime et la sympathie de ses concitoyens. Au Luxembourg, où il siégeait depuis peu, il était apprécié de tous. Son bon sens, la rectitude de son jugement, rendaient ses avis précieux. »