Antoine-François Brenier de Montmorand

1767 - 1832

Informations générales
  • Né le 12 novembre 1767 à Saint-Marcellin ( - Généralité de Grenoble - France)
  • Décédé le 8 octobre 1832 à Saint-Marcellin (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 3 juillet 1830 au 31 mai 1831
Département
Isère
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1830, né à Saint-Marcellin (Généralité de Grenoble, France), le 12 novembre 1767, mort à Saint-Marcellin (Isère), le 8 octobre 1832, il entra dans les gendarmes de la maison du roi en juin 1786, fut successivement aide de camp des généraux Crillon et d'Albignac, et devint, le 19 Juin 1793, chef de bataillon à l'armée des Pyrénées-Orientales.

Chef de demi-brigade en l'an III, il eut sous ses ordres le 14e puis le 63e de ligne, avec lesquels il fit, jusqu'en l'an VI, les campagnes d'Italie et de Hollande. En l'an VII, il retourna à l'armée d'Italie, fut blessé, le 25 germinal, à la prise de Vérone par Souvarow, et promu général de brigade. Ses blessures le forcèrent a servir à l'intérieur. En l'an XII, lorsque le premier consul le nomma, le 19 frimaire, membre de la Légion d'honneur, il faisait partie de l'état-major de la 10e division militaire. En 1807, Napoléon Ier l'envoya en Portugal, sous les ordres de Junot. Il se fit remarquer au combat de Rorissa et à la bataille de Vimeiro, où, blessé, il tomba au pouvoir des Anglais.

Rendu à l'armée par suite du traité de Lisbonne (30 août 1808), il fut ramené à Quiberon. Le général Brenier rentra bientôt en Espagne, fut chargé de la défense d'Almeida, réussit, après avoir détruit le matériel et les ouvrages, à se faire jour l'épée à la main, et à opérer sa jonction avec Masséna. Créé baron de l'Empire (12 février 1812), général de division, et grand officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1813), il passa à la grande armée, où il commanda la seconde division du 3e corps, et se trouva à la bataille de Lutzen; il y fut encore dangereusement blessé. En 1814, il commanda la place de Lille, qu'il mit en état de siège, adhéra aux actes du Sénat, et reçut la croix de Saint-Louis. Envoyé à Brest en 1815, il devint, la même année, commandant de la 7e division militaire.

Pendant les années 1818 et 1819, il exerça les fonctions d'inspecteur général d'infanterie, et, après avoir commandé quelque temps la 17e division militaire (Corse), il rentra en France, se retira à Grenoble, et fut admis à la retraite comme lieutenant-général le 28 février 1827.

Membre du conseil général de l'Isère, il fut en outre, le 3 juillet 1830, élu député par le collège de ce département. Il vota à la Chambre avec les royalistes modérés, ne donna pas sa démission à l'avènement de Louis-Philippe, et siégea jusqu'aux élections de 1831.