Philippe Panon Desbassayns de Richemont

1774 - 1840

Informations générales
  • Né le 3 février 1774 à Saint-Denis ( - Ile Bourbon - Possession française)
  • Décédé le 7 novembre 1840 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Meuse
Groupe
Centre ministériel
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Meuse
Groupe
Centre ministériel

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1824 à 1830, né à Saint-Denis (île Bourbon - Possession française), le 3 février 1774, mort à Paris (Seine) le 7 novembre 1840, il était fils d'un simple colon de l'île de la Réunion.

M. de Villèle ayant émigré dans cette île pendant la Révolution, devint son régisseur et épousa sa sœur. En 1811, Napoléon chargea M. Desbassyns de Richemont de négocier avec l'Angleterre la mise en liberté des prisonniers retenus sur les pontons; il réussit dans cette mission.

Le gouvernement royal le créa baron (17 mars 1815), et le nomma, la même année, commissaire général ordonnateur à l'île Bourbon; mais son administration donna lieu à des troubles qui lui firent demander son rappel; il fut alors nommé inspecteur général des établissements français dans l'Inde où il ne resta que peu de temps.

De retour en France, il devint membre du conseil général d'amirauté et conseiller d'Etat, et, le 25 février 1824, fut élu député dans le 2e arrondissement électoral de la Meuse (Verdun) par 182 voix sur 248 votants et 280 inscrits. Il siégea au centre et soutint la politique de son beau-frère, M. de Villèle.

Le 17 novembre 1827, il échoua dans le même arrondissement avec 95 voix contre 147 données à l'élu, M. Beaupoil de Saint-Aulaire; mais huit jours après (24 novembre), le collège de département de la Meuse le renvoya à la Chambre par 75 voix sur 123 votants et 140 inscrits.

Il ne fit pas partie d'autres législatures. À sa mort, il légua aux pauvres près de 150 000 francs.