Théodore, Charles Barrois

1857 - 1920

Informations générales
  • Né le 10 février 1857 à Lille (Nord - France)
  • Décédé le 9 juin 1920 à Neuilly-sur-seine (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Nord
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Nord

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 février 1857 à Lille, mort le 9 juin 1920 à Neuilly-sur-Seine.

Député du Nord de 1898 à 1906.

Avant de songer à la députation, Théodore Barrois fit une brillante carrière universitaire. Docteur en médecine et ès sciences naturelles, maître de conférences à la faculté de médecine et de Pharmacie de Lille, dès 1885, il fut reçu en 1886 à l'agrégation et nommé professeur de zoologie à la même faculté. Il devait occuper ce poste huit ans (d'octobre 1886 au 12 novembre 1894), jusqu'à ce que fût créée à son intention une chaire de parasitologie.

L'enseignement ne lui faisait pas oublier la recherche. De divers voyages accomplis comme naturaliste, en Laponie (avril-août 1881), en Palestine et en Syrie (mars-juin 1890), et d'un séjour à la station de zoologie maritime de Concarneau, il rapporta les éléments le plusieurs monographies. Ses travaux portèrent notamment sur les crustacés et les échinodermes, sur les lamellibranches (1885), sur les rotifères (1895), sur les insectes et la faune des eaux des Açores (1896), sur les ténias (1897).

Il avait 41 ans lorsque, délaissant la science pour la politique, il se présenta pour la première fois aux élections législatives. Sa carrière parlementaire fut assez effacée. Elu député de la première circonscription de Lille, le 8 mai 1898, par 9.127 voix sur 16.542 votants, au premier tour de scrutin, il appartint à diverses Commissions et à la Commission du travail. On lui confia la rédaction d'un certain nombre de rapports de validation. Il eut ainsi l'occasion d'intervenir, le 8 juillet 1898, pour défendre au nom du dixième bureau, la validation de M. Meunier, député de la première circonscription de Meaux, à qui un adversaire malheureux reprochait des distributions d'argent et de denrées alimentaires au cours de la campagne électorale. La Chambre adopta par 317 voix contre 206 les conclusions au rapporteur. Trois ans plus tard, au cours de la discussion d'un projet de loi concernant les taxes de remplacement des droits d'octroi de Roubaix, Théodore Barrois intervint de nouveau pour préciser dans quelles conditions le conseil municipal de Lille avait élaboré, un projet de réforme des octrois.

Réélu aux élections générales du 27 mai 1902, par 10.323 voix sur 17.314 votants au premier tour de scrutin, Théodore Barrois continua à participer aux travaux de la Commission du travail, mais ne prit pas la parole en séance publique. Sa discrétion à la Chambre peut s'expliquer par l'importance des jonctions administratives qu'il exerçait à l'Institut Pasteur lillois et au Comité central des houillères de France. fonctions qu'il conserva jusqu'à sa mort.