Louis Roy de Loulay

1848 - 1911

Informations générales
  • Né le 8 août 1848 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 27 juillet 1911 à Loulay (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Action libérale

Biographies

Député de 1876 à 1889, né à Paris le 8 août 1848, fils de Pierre Auguste Roy qui avait été député puis représentant et sénateur, il venait de terminer ses études de droit quand la guerre éclata. Il servit comme officier dans les mobiles de la Charente-Inférieure et prit part à plusieurs combats.

Conseiller général du canton de Matha (Charente-Inférieure), il fut élu, le 20 février 1876, député de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angely, par 12,553 voix (22,041 votants, 26,505 inscrits), contre 5,688 à M. Larade et 3,642 à M. Bossay. Il prit place au groupe de l'Appel au peuple et fut l'un des 158 députés qui soutinrent, au 16 mai, le ministère de Broglie contre les 363.

Réélu successivement le 14 octobre 1877, par 13,342 voix (23,342 votants, 27,063 inscrits), contre 9,931 à M. Normand-Dufié ; le 21 août 1881, par 11,795 voix (23,501 votants, 27,210 inscrits), contre 11,605 à M. Lair, républicain, il fut porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Charente-Inférieure, et fut élu, le 4e sur 7, par 62,242 voix (124,616 votants, 143,670 inscrits).

Il siégea constamment au groupe impérialiste, vota avec la minorité, combattit la politique des ministères républicains, et se prononça, dans la dernière session,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

M. Roy de Loulay a épousé, le 29 avril 1868, la princesse Anna-Cécile Swiatopolk Czettwertynska, descendante de Rurick et de saint Wladimir le Grand.


Né le 8 août 1848 à Paris, mort le 27 juillet 1911 à Loulay (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1876 à 1889 et de 1898 à 1902.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 219.)

Il se représenta aux élections de septembre 1889 comme bonapartiste-révisionniste (boulangiste) dans la circonscription de Saint-Jean-d'Angély, la loi du 13 février 1889 ayant rétabli le scrutin uninominal. Il fut élu dès le premier tour, le 22 septembre, par 11.430 voix contre 10.640 au docteur Bourcy, républicain libéral. Cependant, la vague boulangiste était retombée. Mais bien qu'ayant fait acte d'adhésion à la République, aux élections de 1893, malgré sa position en tête au premier tour, il fut battu au second par le docteur Bourcy, n'obtenant que 9.598 voix contre 11.568.

En 1896, après le décès de son père, Louis Roy de Loulay le remplaça comme conseiller général du canton de Loulay, comme il l'avait remplacé en 1876 à la Chambre des députés. Sa famille détenait du reste ce siège de conseiller général depuis la création de cette institution. Aux élections de mai 1898, il retrouva son mandat parlementaire au second tour, par 10.778 voix contre 9.816 à Réveillaud qui bénéficiait du soutien du docteur Bourcy arrivé en troisième position au premier tour. Il y avait là pour lui un succès personnel car ses deux adversaires totalisaient 500 voix de plus que lui au premier tour.

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe de l'action libérale, fit partie de la commission des chemins de fer et présenta le rapport de la commission sur l'organisation des chemins de fer de l'Etat. Il s'intéressa également aux questions militaires et à la crise viticole. Il fut chargé enfin du rapport sur une proposition de loi tendant à favoriser la petite propriété familiale et héréditaire.

Malgré cette activité, il ne retrouva pas son siège en 1902. Arrivé en tête au premier tour devant Réveillaud et Guillaud, il fut battu au second, le 11 mai, au terme d'une élection serrée où il n'obtint que 10.365 voix contre 10.613 à Réveillaud, radical. Il ne désespérait pas cependant de retrouver un siège qui avait longtemps appartenu à sa famille, mais il subit un nouvel échec en mai 1906, toujours contre Réveillaud.

Il est décédé le 27 juillet 1911, dans sa propriété du Logis de Loulay, à l'âge de 63 ans.