Louis Soubigou

1863 - 1914

Informations générales
  • Né le 14 avril 1863 à Plounéventer (Finistère - France)
  • Décédé le 21 octobre 1914 à Lesneven (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 10 mars 1912 au 31 mai 1914
Département
Finistère
Groupe
Républicain progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 21 octobre 1914
Département
Finistère
Groupe
Fédération républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 avril 1863 à Plounéventer (Finistère), mort le 21 octobre 1914 à Lesneven (Finistère).

Député du Finistère de 1912 à 1914.

Né à Plounéventer (Finistère), dans une famille bretonne dont la renommée était grande, Soubigou, après de solides études secondaires au collège de Lesneven se rendit à l'université catholique d'Angers dont il devint l'un des lauréats les plus brillants puis il fut reçu licencié en droit à la Faculté de droit de Paris.

Son oncle, François, Louis Soubigou, sénateur du Finistère de 1876 à 1894 ne manqua pas de le former à la réflexion politique et sociale, et, très jeune, Louis fonda à Landerneau la « conférence Sainte Anne », une société d'études placée sous la présidence de Monseigneur Dulong de Rosnay. C'est ainsi qu'il se fit connaître dans la jeunesse catholique de son département. Le 16 janvier 1889, il prend les fonctions de notaire à la résidence de Lesneven. Déjà apprécié en tant qu'animateur, respecté pour l'ouverture de son esprit et sa grande compétence, Louis Soubigou gravit sans peine les échelons politiques locaux : conseiller municipal, adjoint puis maire de sa commune, conseiller général en 1897.

En 1912 meurt l'abbé Gayraud, député du Finistère, dont il était l'ami. Naturellement on fit appel à lui pour l'élection partielle de la 3e circonscription de Brest : sur 14.143 votants, Soubigou, républicain libéral, fut élu avec 9.705 voix contre 4.103 à Nicol, républicain de gauche.

Catholique fervent et disciple de Mun, il ne cessa de réclamer la reprise des relations diplomatiques avec le Vatican « afin de conserver dans le monde l'influence de la France et sa puissance conciliatrice en Extrême-Orient ». Le 25 décembre 1913, il fit dans le même ordre d'idées une intervention remarquée pour s'opposer à la laïcisation du collège de Lesneven dont il avait été l'élève.

Il fut réélu, triomphalement peut-on dire, en mai 1914 par 10.720 voix sur 12.576 votants. Il s'inscrit à la même commission de l'agriculture mais malheureusement son mandat est de courte durée : il meurt le 21 octobre 1914 à Lesneven.