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Mercredi 13 juillet 2016 matin, la commission des finances a examiné puis autorisé la publication du rapport d'information sur la situation financière et l'avenir d'EDF.
Alors que la filière nucléaire française s’apprête à franchir une étape décisive dans sa restructuration, le rapport entend apporter un éclairage sur la situation et les perspectives de développement de son principal maître d’œuvre : EDF.
De fait, le groupe EDF doit affronter aujourd’hui un relatif scepticisme. Ce climat se nourrit de fait conjoncturels : des résultats financiers et opérationnels en demi-teinte, une note dégradée par des agences financières, un cours de bourse soumis à des vicissitudes. Mais il procède également d’interrogations fondamentales quant à la capacité du groupe à relever des défis plus structurels : un marché de l’électricité durablement déprimé ; l’émergence de nouveaux modes de production et de consommation d’énergie ; la nécessité d’investissements d’envergure, tant pour le renouvellement des capacités existantes que pour la réalisation d’un produit aussi complexe que l’EPR.
Si le rapport n’élude aucune de ces difficultés, il montre également qu’EDF demeure un groupe aux fondements solides et un leader public européen du secteur de l’énergie. Aux pouvoirs publics comme à l’entreprise, ce statut et ce capital assignent aujourd’hui deux responsabilités : donner à EDF les moyens de s’adapter à un nouvel environnement de marché ; travailler au renouvellement du modèle de développement et de la stratégie industrielle.