Table ronde sur l'orpaillage illégal en Guyane

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Mercredi 17 février 2016 matin, la commission a organisé une table ronde sur l'orpaillage illégal en Guyane, avec le Colonel Patrick Valentini, commandant en second de la gendarmerie outre-mer, Bérengère Blin, directrice adjointe du Parc Amazonien de Guyane, Anne Saunier, représentante du collectif les Hurleurs de Guyane, et Chimili Boussoussa, Capitaine Aluku de Papaïchton-Pompidou, représentant de l’autorité coutumière de Papaïchton au conseil d'administration du parc, vice-président de l’association des autorités coutumières de la Communauté Aluku.

Voir la vidéo de cette table ronde.

La commission a été sensibilisée aux conséquences de l’orpaillage illégal en Guyane à la suite d'une mission sur le développement durable en Guyane effectuée en décembre 2012.
Les opérations illégales, conduites par quelque 15 000 mineurs clandestins venus des États limitrophes, les garimpeiros, permettent de produire neuf tonnes d’or par an. Elles ont de graves conséquences écologiques telles que la déforestation sauvage, la pollution des sites ou encore la dispersion du mercure dans les cours d’eau et les nappes. L’opération « Harpie », qui vise à lutter contre l'orpaillage illégal en Guyane et mobilise plus d’un millier de soldats et de gendarmes, a certes permis de nombreuses saisies et arrestations mais se heurte à de nombreuses difficultés.
Les participants à la table ronde, acteurs de terrain, ont été amenés à s'exprimer sur les conséquences économiques, sociales, environnementales et de sécurité de l’orpaillage illégal.