Le fonds ancien de la bibliothèque

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Onglet actif : Les fonds numérisés de Jean-Jacques Rousseau

  • La nouvelle Héloïse

    La Bibliothèque de l'Assemblée nationale possède, dans son fonds ancien, un ensemble de versions manuscrites ou imprimées - et dans ce cas annotées de la main de l'auteur - du roman La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Ces versions ont précédé l'établissement du texte définitif que l'on connaît aujourd'hui. Il s'agit du Premier Brouillon (541 pages in 8° manuscrites) ; de la Copie personnelle (794 pages in 8° dont 546 manuscrites) ; de la Copie autographe pour la Maréchale de Luxembourg (six volumes, soit un ensemble de 1881 pages in 8° manuscrites) et de l'édition Duchesne-Coindet (1237 pages imprimées in 8° avec corrections autographes).

    On trouvera ici, en version numérisée, et pour la première fois depuis l'admission de l'œuvre dans les fonds de l'Assemblée en 1794, l'édition en version intégrale du Brouillon, accompagnée d'une courte notice de présentation.

    Brouillon de La nouvelle Héloïse
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    La Copie personnelle correspond au deuxième brouillon de La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau. Tel quel, ce manuscrit, qui comporte encore de nombreuses corrections, est loin de représenter la version définitive de l'oeuvre.

    Primitivement, cette copie, reliée en maroquin

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  • Les Confessions

    Cet ouvrage fut écrit par Jean-Jacques Rousseau entre 1765 et 1770.

  • Rousseau juge de Jean-Jacques, dialogues.

    Dans cette oeuvre achevée en 1776, Rousseau s'efforce de se représenter face à ses contemporains et à la postérité de la façon la plus sincère possible. Il met en scène un personnage nommé Rousseau qui s'entretient avec un « Français », au sujet de « J.J. », personnage absent. Le Français incarne un juge, Rousseau un avocat. A travers cet ouvrage, l'auteur revient sur la totalité de son oeuvre et revendique notamment la paternité des écrits sur lesquels des doutes ont été émis.

    Les quatre copies autographes répertoriées, présentées ci-après dans l'ordre chronologique de leur écriture, comportent assez peu de variantes. Rousseau l'explique d'ailleurs dans l'avertissement destiné « Au lecteur » figurant en tête du manuscrit conservé à l'Assemblée nationale :« Voyant l'excessive longueur de ces dialogues j'ai tenté plusieurs fois de les élaguer, d'en ôter les différentes répétitions, d'y mettre un peu d'ordre et de suite ; jamais je n'ai pu soutenir ce nouveau tourment. [...] faute de pouvoir faire mieux, je me borne à transcrire ces informes essais que je suis hors d'état de corriger ». L'existence d'une cinquième version manuscrite de l'oeuvre demeure hypothétique.

    - La première copie autographe, conserv&eacute

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  • L'Emile ou de l'Education

    Dans Les Confessions, Rousseau a montré l'importance de l'Emile, qui lui a coûté « vingt ans de méditations et trois ans de travail ». Écrit entre 1757 et 1760, l'ouvrage a été publié la première fois en 1762.

    A travers cette oeuvre, Rousseau expose les principes d'une éducation conforme à la nature. Son objectif est de recréer « l'homme naturel », dont le savoir sera constitué de notions concrètes, utiles pour la vie pratique. L'éducation d'Emile devra s'adapter à ses facultés qui évolueront en fonction de son âge. Par exemple, jusqu'à douze ans, on s'adressera presque exclusivement aux sens, laissant de côté l'éducation livresque. Il s'agit aussi de former le jugement. En effet, Emile sera un jour un chef de famille et un citoyen : les dernières années de son éducation devront le préparer à cette tâche.

    L'oeuvre est divisée en cinq livres, suivant la croissance de l'enfant. Le livre I traite de l'éducation jusqu'à cinq ans, le deuxième de cinq à douze ans, le troisième de douze à quinze ans et le quatrième de quinze à vingt ans. Le livre V, lui, introduit le personnage de Sophie et évoque l'éducation des filles, le mariage, la vie de famille.

    L'Emile est aussi l'occasion pour Rousseau de développer ses idées

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  • Le Devin du village

    Partition musicale

    Moins célèbre que ses écrits philosophiques et littéraires, Le Devin du village demeure cependant l'oeuvre musicale la plus connue de Jean-Jacques Rousseau. C'est un intermède, c'est-à-dire un petit opéra en un acte. Composé au printemps 1752, il fut achevé en trois semaines et seulement six jours furent nécessaires pour écrire le plan et la musique. Il fut joué pour la première fois le 18 octobre 1752 à Fontainebleau, en présence de Louis XV et de Madame de Pompadour.

    Alors que jusqu'ici Rousseau n'a pas réussi à faire reconnaître ses talents dans le domaine musical, il rencontre un réel succès auprès de la Cour et du Roi lui-même. Le chanteur Jélyotte, qui tenait alors le premier rôle, lui écrit, le 20 octobre 1752 : « Le Roy, qui comme vous le savez, n'aime pas la musique, chante vos airs toute la journée, avec la voix la plus fausse de son royaume ».

    Le livret, repris par Favart dès 1753 sous le titre Bastien, Bastienne a même inspiré le jeune Mozart, qui le mit en musique en 1768.

    On sait peu de choses sur l'histoire de la partition manuscrite conservée par la Bibliothèque. Il semble qu'elle ait appartenue aux musiciens François Francoeur, directeur de l'Académie de musique lorsque le Devin y fut représenté, puis Clos, avant d'être acquis e

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