Fernand Angibault

1894 - 1986

Informations générales
  • Né le 20 novembre 1894 à Amboise (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 23 décembre 1986 à Saumur (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 20 novembre 1894 à Amboise (Indre-et-Loire)

Décédé le 23 décembre 1986 à Saumur (Maine-et-Loire)

Député du Maine-et-Loire de 1956 à 1958

Fils d'un marbrier entrepreneur de travaux publics, Fernand Angibault passe le certificat d'études, entre au collège secondaire d'Amboise, et obtient le brevet élémentaire. Mobilisé au 131e régiment d'infanterie (Orléans) en 1914-1918, il est grièvement blessé en Argonne et, fait prisonnier, le restera jusqu'au 6 décembre 1918. Il reçoit la croix de guerre avec palmes et la médaille de Verdun. Il s'établit après la guerre comme sculpteur et marbrier funéraire à Saumur. Il est marié, sans enfant.

Fernand Angibault s'inscrit au MRP en 1945. Il est adjoint au maire de Saumur, Emmanuel Clairefond, en 1953. Ce dernier, décédé en décembre 1953, est remplacé par l'amiral Commentry, dont Fernand Angibault devient le premier adjoint. L'amiral Commentry ayant démissionné, Fernand Angibault est élu maire de Saumur le 19 février 1954 et le restera jusqu'en 1957.

A la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, il est élu député du Maine-et-Loire, en troisième position sur la liste du MRP, le 2 janvier 1956, avec 51 610 voix sur 263 589 suffrages exprimés. Il est nommé membre de la Commission des boissons et de la Commission des pensions et dépose, en 1956, une proposition de loi pour l'unification des régimes de pensions. Il vote pour les pouvoirs spéciaux en Algérie (12 mars 1956), pour le Gouvernement Bourgès-Maunoury (30 septembre 1957, chute du Gouvernement), pour la confiance à Pierre Pflimlin (13 mai 1958, confiance accordée), pour la révision de la constitution (27 mai 1958). Il accorde sa confiance au général De Gaulle (1" juin 1958), vote les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle (2 juin 1958).

Fernand Angibault a été fait officier des palmes académiques.