Robert Philippot
1889 - 1942
Mort pour la France
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Né le 13 mars 1889 à Castets (Gironde).
Député de Lot-et-Garonne de 1936 à 1940.
Employé des P.T.T., membre du parti communiste depuis sa fondation, Robert Philippot est élu conseiller général du canton de Port-Sainte-Marie en octobre 1934 et conseiller municipal de cette ville en 1935.
Il conquiert le siège de député aux élections législatives des 26 avril et 3 mai 1936, dans la circonscription d'Agen, au second tour de scrutin, avec 7.154 voix sur 17.043 votants et 19.636 inscrits, contre 6.214 à Seillan, républicain indépendant et 3.425 à Martin, radical-socialiste, député sortant.
Au Palais Bourbon, il siège sur les bancs du groupe communiste et fait partie des commissions de la marine marchande, des boissons, des P.T.T. et de la marine militaire.
Lors du vote du collectif pour l'exercice 1936, il demande l'abrogation de la majoration du permis de chasse. Il prend part à la discussion du budget des Travaux publics de 1937 (réglementation des ouvertures du canal du Midi), de celui des Pensions (retard des affaires soumises par les agriculteurs à l'office national des anciens combattants) ; de ceux des P.T.T. de 1937, 1938 et 1939 (poste aérienne, augmentation des moyens du service des ambulants, réajustement de salaires). Il proteste contre les mesures prises à l'égard du personnel des P.T.T. à l'occasion de la grève du 30 novembre 1938. Il demande à plusieurs reprises, notamment à l'occasion du vote du budget de l'Agriculture de 1939, la création d'une caisse d'assurance contre les calamités agricoles ; le 31 mars 1939, il annonce au nom du groupe communiste que celui-ci votera la loi portant statut du métayage.
Avec les autres députés communistes, il est déchu de son mandat le 20 février 1940.