Louis, Emile Dérodé-Leroy

1812 - 1864

Informations générales
  • Né le 20 mai 1812 à Reims (Marne - France)
  • Décédé le 21 mars 1864 à Ludes (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Marne
Groupe
Gauche modérée

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, né à Reims (Marne) le 20 mai 1812, mort à Ludes (Marne) le 21 mars 1864, d'une vieille famille commerçante de Reims, il était le neveu de Linguet, le publiciste connu du XVIIIe siècle.

Il fit son droit à Paris, se fit inscrire au barreau de Paris, puis à celui de Reims, où il devint bâtonnier de l'ordre, et épousa la fille de M. Leroy-Myon, ancien député de Reims en 1834.

Président du comité électoral d'opposition à Reims, il se présenta le 1er août 1846, dans le 2e collège de la Marne (Reims) contre le député sortant, M. de Buissières, mais il échoua avec 216 voix contre 256 données à son concurrent.

Il présida le second banquet réformiste de Reims en 1847, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant de la Marne à l'Assemblée constituante, le 5e sur 9, par 70,589 voix sur 93,164 votants et 101,527 inscrits. Il prit place à la gauche modérée, fut membre du comité de législation, et, après l'élection de L. Napoléon à la présidence de la République, combattit sa politique personnelle.

Il vota :

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour la loi sur les attroupements,
- pour le décret sur les clubs,
- contre la proposition Proudhon,
- contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidiére,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt progressif,
- pour l'amendement Grévy sur la présidence,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour de félicitations en l'honneur du général Cavaignac,
- contre la réduction de l'impôt du sel,
- contre la proposition Rateau,
- contre le renvoi des accusés de 15 mai devant la Haute-Cour,
- contre l'amnistie générale,
- pour l'amnistie des transportés,
- pour le blâme de la dépêche Léon Faucher.
Non réélu à l'Assemblée législative, il reprit sa place au barreau de Reims, et tenta vainement deux fois, sous l'Empire, de rentrer au parlement : le 29 février 1852, il n'obtint dans la 3e circonscription de la Marne, comme candidat d'opposition au Corps législatif, que 1 102 voix contre 18 311 données à l'élu, M. Soullié ; et le 22 juin 1857, il échoua de nouveau dans la même circonscription avec 546 voix, contre 15 995 données à l'élu, M. Carteret, 2 545 à M. Werlé, et 2 000 au général Cavaignac.