Jules, Silvère Brunet

1872 - 1962

Informations générales
  • Né le 29 avril 1872 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 22 juillet 1962 à Ribérac (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Dordogne
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Dordogne
Groupe
Républicains de gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Dordogne
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Né le 29 avril 1872, à Bordeaux (Gironde). Député de la Dordogne de 1910 à 1924.

Représentant de commerce à Ribérac, Jules Brunet débuta dans la politique comme conseiller d'arrondissement; maire de Ribérac et conseiller général de la Dordogne.

Il se présenta aux élections législatives des 24 avril et 8 mai 1910 dans la circonscription de Ribérac et fut élu, au deuxième tour de scrutin, par 8.230 voix contre 4.842 à M. Eymery et 3.904 à M. Paul Pourteyron, député sortant.

Inscrit au groupe des républicains de gauche, il appartint à diverses commissions et notamment à celle des postes et télégraphes. Il intervint au cours de la discussion du budget de l'agriculture de l'exercice 1911 pour demander la création d'une Ecole horticole dans le département de la Dordogne (1910), et du budget des travaux publics de l'exercice 1913 au sujet de la dénomination de sous-ingénieur et de conducteur des Ponts et Chaussées (1912), tandis qu'il déposait une proposition de loi tendant à réglementer la profession d'agent d'affaires, de directeur de contentieux, de mandataire en justice ou de justice, en exigeant de ceux-ci des connaissances du droit théoriques ou pratiques suffisantes (1913).

Réélu aux élections générales du 26 avril 1914, au premier tour de scrutin, par 9.536 voix contre 2.380 à M. Dubois, il siégea à la Commission des travaux publics, des chemins de fer et des voies de communication, à celle des postes et télégraphes, à celle du suffrage universel, à celle des marchés et à celle de la métallurgie.

En 1917, il fut élu secrétaire de la Chambre pour le rester jusqu'à la fin de la législature.


Aux élections générales du 16 novembre 1919, il occupait la troisième place sur la liste d'Union républicaine qui eut cinq élus. Il obtint personnellement 32.774 voix sur 97.783 votants. Membre de la Commission de comptabilité, de la Commission des travaux publics et des moyens de communication, de celle des marchés de la guerre et de celle des mines, il intervint, en qualité de rapporteur, dans la discussion d'un projet de loi portant approbation d'une convention passée avec la compagnie des chemins de fer du Midi (1921).

Il subit un échec aux élections générales du 11 mai 1924, la liste d'Union républicaine sur laquelle il figurait, n'ayant eu qu'un seul élu. Il ne recueillit lui-même que 26.835 voix sur 66.131 votants.

Il reprit ses occupations à Ribérac, où il s'est définitivement retiré.




Né le 29 avril 1872 à Bordeaux (Gironde)

Décédé le 22 juillet 1962 à Ribérac (Dordogne)

Député de la Dordogne de 1910 à 1924

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 796, 797)

Démis de son mandat de maire de Ribérac par le gouvernement de Vichy en février 1941, Jules Brunet retrouve cette fonction à la suite des élections municipales de 1947. Il est réélu en 1953.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1925, il a été promu au grade d'officier le 10 avril 1948.

Date de mise à jour: mai 2014