Louis Blaize

1784 - 1864

Informations générales
  • Né le 26 juillet 1784 à Saint-Malo ( - Généralité de Bretagne - France)
  • Décédé le 12 avril 1864 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Opposition libérale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 4 avril 1833
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1833, né à Saint-Malo (Généralité de Bretagne, France), le 26 juillet 1784, mort à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), le 12 avril 1864, il était négociant, armateur, président du tribunal de commerce, membre du conseil municipal de Saint-Malo et du conseil général du département, lorsqu'à la fin du règne de Charles X, le 23 juin 1830, il fut élu député par le 1er arrondissement d'Ille-et-Vilaine, avec le mandat de défendre contre le ministère Polignac les « libertés constitutionnelles ».

Il arriva à Paris le 26 juillet et, le 28 au matin, dans un conseil tenu chez Audry de Puyravault, il se fit remarquer parmi ceux qui protestaient le plus énergiquement contre les ordonnances. Il assista ensuite aux réunions qui eurent lieu chez Laffitte, prononça la déchéance de Charles X, et vota l'avènement de Louis-Philippe au trône. Dans les journées des 28 et 29, M. Blaize avait sauvé la vie d'un officier d'état-major et d'un grenadier, sur lesquels le peuple exaspéré voulait venger le sang répandu.

Aux élections du 5 juillet 1831, M. Blaize fut nommé à la presque unanimité par sa circonscription. De retour à la Chambre il siégea parmi les défenseurs de la royauté nouvelle et ne s'associa à aucun des actes politiques de l'opposition, tels que le compte rendu de mai 1832; il vota cependant avec la gauche dans quelques scrutins d'intérêt local. Des raisons de famille le portèrent à donner sa démission de député avant la fin de la législature (avril 1833). - Chevalier de la Légion d'honneur du 16 mai 1836.