Jean Debève

1876 - 1935

Informations générales
  • Né le 21 mai 1876 à Masny (Nord - France)
  • Décédé le 10 septembre 1935 à Montigny-en-ostrevent (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Nord
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 mai 1876 à Masny. (Nord), mort le 10 septembre 1935 à Montigny-en-Ostrevent (Nord).

Député du Nord de 1928 à 1932.

Fils du précédent, J.-J. Debève fit ses études de médecine aux Facultés de Lille et de Lyon et à l'Ecole de santé militaire du Val-de-Grâce ; il obtint également sa licence ès-sciences. Il devint chef de clinique de l'Université de Lille et médecin militaire au 43e régiment d'infanterie et au 16e bataillon de chasseurs à pied en garnison à Lille. Il s'établit en 1910 à Montigny-en-Ostrevent. Mobilisé en 1914 il fut blessé (grand mutilé de guerre), obtint la Croix de guerre et fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire. (Il devint Officier en 1929).

Conseiller municipal de Montigny-en-Ostrevent depuis 1912 puis conseiller général de Douai-Sud (1913) il fut constamment réélu, jusqu'à sa mort, à ces deux fonctions.

Candidat aux élections générales du 22 avril 1928 il ne fut élu qu'au second tour, le 29 avril, avec 10.594 voix - il en avait obtenu 8.699 au premier tour - contre 9.899 à son adversaire, sur 21.082 votants. Il s'était présenté comme un partisan de Poincaré, adversaire des « révolutionnaires ». Il avait notamment réclamé un renforcement du protectionnisme agricole. Membre de la Commission de l'armée, et de la Commission des régions libérées, ' il déposa notamment des propositions de loi sur l'attribution de la médaille des évadés (1924) la Caisse de retraite des ouvriers mineurs (1932) sur le fonctionnement des assurances sociales (1932), l'institution d'un oratorium aux chômeurs (1932). Il fut rapporteur de sa proposition de loi concernant la médaille des évadés (1932).

Distancé au premier tour des élections générales le 1er mai 1932 par M. Arthur Ramette (8.316 voix contre seulement 6.781 pour Jean Debève) il fut battu au second tour le 8 mai, M. Ramette obtenant 10.717 voix et Debève 9.951 sur 21.724 votants. Nommé président honoraire du groupement républicain, radical, démocratique et social de l'arrondissement de Douai, membre du conseil d'administration de l'Ecole des mines, des Ecoles normales d'instituteurs et d'institutrices, de l'Office départemental des pupilles de la nation, il ne se représenta plus aux élections législatives et mourut à Montigny en Ostrevent le 10 septembre 1935, à l'âge de 59 ans.