Augustin Desoblin

1873 - 1956

Informations générales
  • Né le 26 juillet 1873 à Beaudignies (Nord - France)
  • Décédé le 9 juin 1956 à Aulnoye (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Nord
Groupe
Communiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Nord
Groupe
Communiste

Biographies

Né le 26 juillet 1873 à Beaudignies (Nord), mort le 9 juin 1956 à Aulnoy (Nord).

Député du Nord de 1924 à 1932.

Augustin Desoblin était le fils d'un jardinier.

Après être entré très jeune à la Compagnie des chemins de fer du Nord, il milita dans les rangs du parti socialiste unifié. C'est sous cette étiquette qu'il se présenta aux élections générales du 26 avril 1914 dans la troisième circonscription d'Avesnes, mais il ne recueillit que 721 voix, alors que le professeur Daniel Vincent fut élu avec 6.809 suffrages. Mécanicien de route, il est mobilisé dans ses fonctions pendant la Grande Guerre. Le 16 novembre 1919, il se présente de nouveau aux élections générales Sur la liste fédérative du Nord du parti socialiste. Avec 151.121 suffrages sur 374.022 votants, il vient en dixième position, mais sa liste h'a que neuf élus. Il tente alors d'accéder au Conseil général du Nord au renouvellement de 1921, mais n'obtient que 442 voix contre 1.798 au républicain Daniel Vincent.

Il est plus heureux aux élections générales législatives du 11 mai 1924. Ayant opté pour les majoritaires au moment de la scission socialiste, il se présente naturellement sur la liste communiste dite du bloc ouvrier et paysan. Avec 65.239 suffrages sur 451.028 votants il est cette fois deuxième de liste derrière Delourme et est élu. Il s'inscrit au groupe communiste et entre à là Commission des douanes et à celle des travaux publics et voies de communication. Il dépose trois propositions de loi tendant à modifier les conditions de travail et de retraite des ouvriers mineurs et une autre relative au régime des chemins de fer. Il rapportera d'ailleurs la proposition de loi Baron portant création des délégués ouvriers à la sécurité dans les chemins de fer (1928).

Il intervient fréquemment à la tribune, notamment lors des discussions budgétaires, à propos des indemnités dues aux sinistrés de guerre, ou du régime des réparations. Il fait d'ailleurs partie de la Commission d'enquête sur les réparations en nature.

En mars 1928, il est élu conseiller municipal d'Avesnes et quelques mois plus tard, conseiller général du Nord.

Au cours de la même année, il prend sa retraite de mécanicien et se présente aux élections générales des 22 et 29 avril qui ont lieu au scrutin uninominal. Il opte cette fois pour la deuxième circonscription d'Avesnes conitne candidat communiste. Il ne recueille que 5.053 voix au premier tour derrière Goblet et Riche sur 20.800 votants. Mais deux candidats s'étant désistés à son profit, il est élu grâce à une élection triangulaire avec 8.081 suffrages contre 6.987 à Goblet et 5.429 à Riche sur 20.640 votants. Au cours de cette seconde législature il est successivement membre des Commissions des mines, des régions libérées, des pensions, de là marine marchande, des travaux publics.

Il reprend ses propositions antérieures, favorables aux mineurs, dépose divers amendements tendant à accroître l'imposition sur les bénéfices industriels et commerciaux (1929) et à exonérer les salaires de l'impôt sur le revenu (1930), multiplie ses interventions en vue de l'application de la journée de huit heures, en faveur des grévistes de l'industrie textile et de l'administration des douanes, sur les congés payés, etc.

Mais son attitude jugée trop indépendante est blâmée le 24 décembre 1931 par le parti communiste qui l'exclut le 14 mars 1932. Il démissionne le 31 mars. Privé de l'investiture de son parti, il se présente aux élections générales des 1er et 8 mai 1932 sous l'étiquette socialiste-communiste dans la troisième circonscription d'Avesnes. Il n'obtient que 876 voix au premier tour contre 4.093 au radical-socialiste Lacourt, ce qui l'amène à se retirer. Il ne se présente pas aux élections législatives ultérieures et ne briguera plus de mandats locaux.

Il mourut dans sa retraite à Aulnoy le 9 juin 1956, âgé de 83 ans.




Né le 26 juillet 1873 à Beaudignies (Nord)
Décédé le 9 juin 1986 à Aulnoye (Nord)

Député du Nord de 1924 à 1932

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome IV, p. 1420, 1421)

N'ayant plus brigué de mandats électifs depuis 1932, Augustin Desoblin meurt à Aulnoye le 9 juin 1956 à l'âge de 82 ans.