Jean Epivent

1877 - 1939

Informations générales
  • Né le 23 août 1877 à Pordic (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 15 mai 1939 à Pordic (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Union républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 août 1877 à Pordic (Côtes-du-Nord), mort le 15 mai 1939 à Pordic.

Député des Côtes-du-Nord de 1924 à 1928.

Cultivateur, Jean Epivent s'intéresse d'abord à l'économie et à la politique locale, comme président du comice agricole des deux cantons de Saint-Brieuc, vice-président de la Société d'agriculture des Côtes-du-Nord et comme adjoint au maire de Pordic.

Le 11 mai 1924, lors des élections générales législatives, il occupe la seconde place sur la liste républicaine nationale de protestation qui entend s'opposer à la défense laïque, au communisme et au socialisme, tout en refusant de subir la loi du « cacique » du département, le ministre des Travaux publics de Poincaré, Yves Le Trocquer. Il est élu au quotient électoral avec 38.338 voix sur 114.422 votants.

Au Parlement, il s'inscrit au groupe de l'union républicaine démocratique qui s'oppose au Cartel des gauches de 1924 à 1926 et soutient les cabinets Poincaré de 1926 à 1928. Il participe surtout aux travaux des commissions, celle des comptes définitifs et des économies, des douanes et des conventions commerciales, de la marine marchande et du travail ; cependant à la tribune, lors des débats budgétaires, il défend à plusieurs reprises les intérêts de l'élevage breton.

Il se présente à nouveau aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui eurent lieu au scrutin uninominal, dans la première circonscription de Saint-Brieuc. En tête au premier tour de scrutin, il est battu de justesse au deuxième tour par un partisan de la laïcité, Laurent, avec 7.320 voix contre 7.475 sur 15.167 votants.

Il ne va plus quitter sa ville natale, où il meurt le 15 mai 1939, à 62 ans. Sa conduite pendant le premier conflit mondial lui avait valu la Croix de guerre.