Fernand Larquier

Né le 6 août 1863 à Arthenac (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1902 à 1914.

Docteur en droit, avocat, ancien magistrat, maire de Saint-Simon-de-Bordes, mais aussi propriétaire-viticulteur et bouilleur de cru, Fernand Larquier est élu député de l'arrondissement de Jonzac le 7 septembre 1902, au premier tour, par 10.407 voix contre 9.288 à Marchand qui avait été invalidé.

A la Chambre, où il s'inscrit à la gauche radicale, il fait partie de diverses commissions et notamment : réforme judiciaire, législation des boissons. Il dépose une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit de 100.000 F en faveur des victimes de l'orage du 5 août 1904 dans la région de Jonzac. La défense des bouilleurs de cru constituera l'essentiel de son activité. Au cours de la législature de 1902-1906, il sera intervenu 64 fois par ses votes en faveur des bouilleurs de cru.

Il est réélu le 6 mai 1906, par 10.699 voix contre 10.217 au marquis de Montebello, puis le 8 mai 1910, au second tour, par 10.182 voix contre 9.463 à Robert.

De 1906 à 1914, il est membre de diverses commissions : réforme judiciaire, administration générale, cultes, boissons, répression du vagabondage, comptes définitifs. Il prend part à la discussion des budgets de 1908, 1909, 1910 (surtout sur les questions relatives aux produits alcoolisés) et de 1911, 1912, 1913 et 1914 (essentiellement sur le budget de la Justice). Il dépose une proposition de loi tendant à créer des certificats d'origine régionaux, prend part à la discussion des propositions de loi sur la représentation proportionnelle et rapporte en 1913 un projet de loi visant à lutter contre l'espionnage. Il est élu secrétaire de la Chambre en 1910, 1911 et 1912.

Aux élections de 1914, il arrive en tête au premier tour avec 7.814 voix, mais il est battu au second par Carré-Bonvalet qui le devance avec 9.563 voix contre 8.182.