Henri Aiguier

1876 - 1927

Informations générales
  • Né le 31 mars 1876 à Hyères (Var - France)
  • Décédé le 26 janvier 1927 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Var
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 mars 1876 à Hyères (Var), mort le 26 janvier 1927 à Paris (7e).

Député du Var de 1919 à 1924.

Henri Aiguier était le fils d'un capitaine de vaisseau. Ses études brillamment commencées à Toulon se poursuivirent à la Faculté de Droit d'Aix, puis à celle de Paris. C'est là qu'il soutint avec succès, en 1903, sa thèse sur « Le faux en écriture de commerce ».

Avocat à la Cour d'Appel de Paris, Henri Aiguier épousa Mlle Martin-Flammarion, nièce de l'astronome.

Fidèle à son origine, c'est la troisième circonscription de Toulon qu'il choisit pour se présenter aux élections législatives de 1914. Il affronta ainsi Renaudel et, fort honorablement, puisque son concurrent ne l'emporta que par une centaine de voix d'écart.

Adjudant-chef de poste au Maroc au début de la première guerre mondiale, il fut ensuite nommé rapporteur auprès du Conseil de guerre.

La paix revenue, il se présenta à nouveau dans le Var, aux élections législatives sur la liste du bloc républicain, où il figurait en 2e position, et fut élu le 16 novembre 1919.

Membre du groupe de la gauche républicaine et démocratique, il siégea à la Commission de la marine militaire, à la Commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats et à la Commission des travaux publics. Il interpella le Gouvernement pour faire rendre aux ouvriers de la marine l'intégralité de leurs salaires (1921) ; au cours de la discussion du budget de la marine, il plaida la cause des officiers de marine et des officiers des équipages de la flotte, ainsi que des officiers d'administration et de direction des travaux ; il parla du cercle naval de Toulon et du dirigeable « Dixmude » (1921) ; du personnel technique des constructions navales, de la défense des côtes, de l'artillerie navale, du service des travaux hydrauliques (1922) ; on l'entendit également sur la réforme des pensions civiles et militaires, et sur la révision générale des traitements (1923).

Le succès du cartel des gauches en 1924 l'éloigna de la vie publique. C'est à Paris qu'il devait mourir prématurément, trois ans plus tard, à l'âge de 50 ans.