René Pécherot

1887 - 1946

Informations générales
  • Né le 25 octobre 1887 à Bussy-en-othe (Yonne - France)
  • Décédé le 17 novembre 1946 à Valence (Drôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Drôme
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 25 octobre 1887 à Bussy en Othe (Yonne). Député de la Drôme de 1936 à 1942.

René Pécherot, docteur vétérinaire, maire de Valence, se présenta aux élections générales de 1936 dans la 1re circonscription de Valence. Il fut élu au premier tour le 26 avril 1936 avec 10.783 voix sur 25.685 inscrits et 21.664 votants, tandis que son adversaire Jules Moch n'obtenait que 9.625 voix.

Inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste, il fit successivement partie de la commission de l'administration générale, départementale et communale, de celle de l'hygiène puis en 1938 de celle de la santé publique.

Docteur vétérinaire, il s'intéressa particulièrement aux problèmes de médecine animale. Il déposa un rapport sur un projet de loi relatif à l'extension du périmètre d'action des abattoirs municipaux et un autre sur une proposition de G. Lévy, tendant à inviter le gouvernement à déposer un projet de loi en vue d'établir en France le contrôle sanitaire officiel et obligatoire du lait. Il intervint dans la discussion du budget de l'Agriculture de 1937 et dans celle du budget de la Santé publique de 1938. En janvier 1938, il prit part à la discussion d'un projet de loi relatif à l'exercice de la médecine vétérinaire.

Dans le budget de 1939, il prit la parole à propos de l'application de la loi du 14 janvier 1905 relative à l'allocation d'une indemnité à tous les propriétaires d'animaux abattus parce qu'atteints de morve ou de farcin.

Enfin, en février 1939, il interpella le gouvernement sur les mesures que le ministre de l'Agriculture entendait prendre pour protéger efficacement le cheptel national contre certaines maladies contagieuses, la tuberculose et la fièvre aphteuse en particulier.

Le 10 juillet 1940, il fut de ceux qui votèrent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.