Dominique Pugliesi-Conti

1863 - 1926

Informations générales
  • Né le 21 juin 1863 à Saint-pons (Hérault - France)
  • Décédé le 5 juin 1926 à Ajaccio (Corse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Corse
Groupe
Républicain progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Corse
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 juin 1863 à Saint-Pons (Hérault), mort le 5 juin 1926 à Ajaccio (Corse).

Député de la Corse de 1910 à 1919.

Dominique Pugliesi-Conti était le fils d'Antoine Pugliesi, sous-préfet de Saint-Pons. Par jugement du tribunal civil de Saint-Pons en date du 22 avril 1868, ce dernier obtenait le droit de porter le nom de Pugliesi-Conti, son épouse étant en effet Marie Laure Stéphanie Conti. Son frère, Paul Pugliesi-Conti fut député de la Seine de 1902 à 1919. Propriétaire, maire d'Ajaccio, conseiller général, Dominique Pugliesi-Conti se présenta aux élections de 1910 dans la circonscription d'Ajaccio. Il fut élu au second tour de scrutin, par 6.977 voix sur 25.208 inscrits, 13.281 votants, contre 6.263 suffrages à Decori, son principal concurrent.

A la Chambre, inscrit au groupe des progressistes et membre de la commission des Travaux publics et des chemins de fer, il fit un rapport sur l'exploitation du réseau de chemins de fer de la Corse et sur la concession définitive de la ligne de Chisonaccio à Bonifacio. Il intervint sur les problèmes relatifs à l'assainissement de la côte orientale de la Corse.

S'étant représenté aux élections législatives de 1914, il obtint dès le premier tour de scrutin 8.017 suffrages sur 22.412 inscrits, 10.535 votants, contre 1.420 à Piétrini, son concurrent. Membre de la commission du commerce et de l'industrie, il déposa une proposition de loi tendant à obtenir une participation de l'Etat dans les dépenses incombant aux communes pour le règlement des traitements des secrétaires et des employés de mairies.

Il ne put se faire réélire en 1919, n'ayant obtenu sur la liste des républicains de gauche que 18.166 voix.

Il mourut à Ajaccio le 5 juin 1926, à l'âge de 63 ans.