Marcel, André Régis

1892 - 1986

Informations générales
  • Né le 14 avril 1892 à Orléansville (Algérie)
  • Décédé le 30 juillet 1986 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 avril 1892 à Orléans ville (Alger).

Député d'Alger de 1936 à 1942.

Marcel Régis était contrôleur principal hors cadre des contributions directes et du cadastre lorsqu'il se présenta, comme candidat du parti socialiste S.F.I.O., aux élections législatives de 1936 dans la 2e circonscription d'Alger.

Arrivé en tête au premier tour avec 6.848 voix contre 5.437 à Richier, Marcel Regis fut élu au second tour par 11.132 voix contre 9.704 à Richier et 485 bulletins divers et nuls sur 26.322 inscrits et 21.308 votants.

Inscrit au groupe socialiste, Marcel Regis fut membre de la commission des finances et de la commission du suffrage universel. Il déposa une proposition de loi modifiant le recrutement des commis des eaux et forêts, fut rapporteur du budget de la caisse d'épargne en 1937 et du budget de la Marine marchande de 1938 à 1940. Il intervint, comme rapporteur pour avis de la commission des finances, dans la discussion d'un projet de loi relevant le taux des pensions des marins du commerce et modifiant certaines dispositions de leur régime de retraite.

Après 1938, il déposa des interpellations sur la politique générale du gouvernement, sa politique fiscale et sur les mesures que le gouvernement comptait prendre pour enrayer la montée croissante des prix et, dans le cas où la chose était inévitable, pour en éviter les lourdes conséquences pour le consommateur, dans la mesure du possible. En février 1940, il intervint dans la discussion d'un projet de loi tendant à supprimer la patente pour souligner l'influence de la guerre sur les prévisions budgétaires et le financement du budget des collectivités locales, sur la nécessité de supprimer la patente pour sauver le commerce et l'industrie et en faveur de la prise en charge par l'Etat des dépenses locales.

Au cours de la séance de l'Assemblée nationale du 10 juillet 1940, Marcel Regis fut parmi les 569 parlementaires qui votèrent pour l'article unique du projet de loi constitutionnelle présenté par le vice-président du Conseil Laval au nom du maréchal Pétain.