Maurice, Auguste Berger

1885 - 1939

Informations générales
  • Né le 7 juin 1885 à Aire-sur-la-lys (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 28 juillet 1939 à Orléans (Loiret - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Loiret
Groupe
Démocrates populaires

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) le 7 juin 1885, mort le 28 juillet 1939 à Orléans (Loiret).

Député du Loiret de 1928 à 1932.

Ancien combattant, père de famille nombreuse et pharmacien à Orléans, Maurice Berger se lia après la guerre au parti démocrate populaire et devint conseiller municipal. Il fit acte de. candidature aux élections générales des 22 et 29 avril 1928.

Dans sa profession de foi il se déclarait partisan de la véritable représentation proportionnelle, d'un sévère redressement financier et d'une amélioration sensible du niveau de vie populaire.

Il fut élu au scrutin de ballottage député de la 1re circonscription d'Orléans par 11.068 voix contre 10.092 à M. Pierre Chollet son concurrent le plus favorisé, député sortant.

Membre des Commissions du commerce et de l'industrie, des régions libérées, des finances, il déposa plusieurs propositions de loi tendant : à dispenser les artisans de fournir un cautionnement dans les adjudications des marchés passés avec l'Etat (1931), à employer le boni des caisses d'épargne en faveur d'œuvres sociales ou de bienfaisance (1929 et 1932), à protéger la créance de l'hôtelier et du logeur (1932), et prit part à la discussion du budget de l'exercice 1930 s'intéressant aux conservatoires et écoles de musique de province et à la réforme du système fiscal (1931). Il intervint également sur le projet de loi concernant la viticulture et le commerce des vins et sur celui relatif à l'outillage national.

Aux élections générales des 1er et 8 mai 1932, il arriva en tête au premier tour de scrutin, mais se fit battre par Jean Zay au second tour.

Il reprit sa pharmacie pour la céder quelque temps plus tard à son fils, avant de mourir le 28 juillet 1939 à Orléans.