Jean Lavau

1876 - 1937

Informations générales
  • Né le 30 août 1876 à Mâcon (Saône-et-Loire - France)
  • Décédé le 21 février 1937 à Dijon (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Parti radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 août 1876, à Mâcon (Saône-et-Loire), mort le 21 février 1937, à Dijon (Côte-d'Or).

Député de Saône-et-Loire de 1919 à 1924.

Ses études terminées, il s'inscrit au barreau de Mâcon où il se fait rapidement une place enviée et devient bâtonnier de l'Ordre des avocats.

Conseiller municipal de Mâcon en 1908, il est nommé premier adjoint au maire et quand ce dernier est forcé, par son état de santé, d'abandonner son mandat, Jean Lavau assume la lourde charge de gérer les affaires municipales d'une grande ville comme Mâcon ; il y réussit excellemment.

Ses opinions républicaines sont bien connues et la confiance de ses administrés lui vaut d'être élu député en 1919. Le 16 novembre, il s'est présenté sur la liste de concentration républicaine qui, avec la majorité absolue, enlève les neuf sièges du département de Saône-et-Loire, Jean Lavau obtenant 63.101 voix sur 120.825 votants.

« La guerre laisse derrière elle des ruines, des deuils, toute une France à refaire », a-t-il écrit aux électeurs. « Après avoir gagné la guerre, il faut savoir gagner la paix : paix sociale, paix scolaire, paix philosophique et religieuse. »

A la Chambre, Jean Lavau s'inscrit au groupe du parti radical et radical socialiste et est nommé membre de la commission d'Alsace-Lorraine et de la commission de la législation civile et criminelle. Il dépose une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit de dix millions de francs pour venir en aide aux viticulteurs et agriculteurs du Mâconnais et du Chalonnais sinistrés en 1920.

Il n'est pas réélu aux élections du 11 mai 1924. Cinq listes sont en présence : une forte poussée socialiste et le scrutin de liste avec représentation proportionnelle font qu'avec 44.764 voix sur 142.530 votants, il doit céder la place à un adversaire qu'il a cependant nettement distancé.

Jean Lavau devient juge au tribunal de première instance de Dijon. Il devait mourir dans cette ville, peu de temps après sa retraite, le 21 février 1937, à l'âge de 61 ans.