Edmond Blanc

1856 - 1920

Informations générales
  • Né le 22 février 1856 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 12 décembre 1920 à Neuilly-sur-seine (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 7 mars 1894
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Républicain
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Républicain

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Paris le 22 février 1856, mort à Neuilly (Seine) le 12 décembre 1920.

Député des Hautes-Pyrénées de 1893 à 1894 et de 1894 à 1902.

Une fortune considérable permit à Edmond Blanc de s'adonner à l'élevage et d'y acquérir rapidement une grande notoriété. Il devint propriétaire des haras de Saint-Cloud (dont il était maire) de Villebon et du Hardy.

Membre du conseil supérieur des Haras, il vit ses chevaux remporter les victoires. les plus enviées ; sept fois, ils gagnèrent le Grand Prix de Paris et un nombre d'autres prix très recherchés.

En 1893, il se présenta aux élections générales législatives des 20 août et 3 septembre. Il fut élu au second tour de scrutin avec 10.479 voix contre 7.847 à M. Henry Carbados, son concurrent le plus favorisé. Mais son élection fut invalidée le 7 mars 1894. Jaurès reprochait en effet à Edmond Blanc sa situation de fortune, ses libéralités, qu'il jugeait excessives, ses relations avec l'Elysée.

Il se représenta à l'élection partielle du 20 mai 1894 et fut réélu avec 10.218 voix contre 7.162 à M. Ozun, son rival ; puis il fut réélu aux élections générales du 8 mai 1898 au premier tour de scrutin par 9.389 voix contre 8.852 à son précédent adversaire, M. Ozun.

Cette même année, 1898, il écrivit « Lettres et documents concernant M. Camille Dreyfus, directeur de la Nation ».

A la Chambre, il s'inscrivit au groupe républicain. Il siégea dans diverses commissions. En 1896, il proposa une modification à la loi du 2 juin 1891 sur les courses de chevaux.

Il prit part aux discussions du budget de l'agriculture pour les exercices 1895 et 1898 et réclama une augmentation sur les prix de saillie des étalons de têtes de l'Etat, ainsi qu'une amélioration des conditions de l'attribution des prix offerts par les grandes sociétés de courses (1898).

Il ne se représenta pas aux élections générales d'avril-mai 1902 et échoua au Sénat au renouvellement de 1909.

Il ne cessa de s'occuper des Sociétés hippiques et de ses écuries, jusqu'à sa mort qui survint le 12 décembre 1920 à Neuilly.