Le groupe d’études a reçu M. Mathias Ott, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie (DILCRAH), accompagné de Mme Elise Fajgeles, secrétaire générale de la DILCRAH.

Rappelant l’augmentation du nombre d’actes antisémites et leur surreprésentation dans les actes antireligieux, M. Ott a dressé un bilan de mi-parcours des mesures mises en œuvres par la DILCRAH dans le cadre du Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine 2023-2026. Ces mesures incluent notamment la visite d’un lieu de mémoire dans le cadre scolaire, et la formation des policiers, gendarmes, magistrats au titre de la formation continue et des agents publics. Cette formation est également dispensée en tenant compte de la définition opérationnelle de l’antisémitisme établie par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), conformément aux résolutions adoptées par l’Assemblée nationale en 2019 et par le Sénat en 2021. Le thème de l’enseignement supérieur a également été abordé, observant une augmentation des actes racistes et antisémites dans les universités.

Par ailleurs, la question des moyens de la DILCRAH a été abordée par les députés. L’organisme a détaillé la répartition de son budget dans ses actions, incluant par exemple la redistribution de moyens financiers à des grandes associations à l’occasion d’appels à projets nationaux. 

Enfin, Mathias Ott a rappelé son attachement à la ligne directrice de la DILCRAH, luttant à la fois contre l’antisémitisme, le racisme, et la haine anti-LGBT, et considérant que la lutte contre une forme de haine contribue à faire reculer l’ensemble des autres.