L'armée allemande envahit la Belgique.
Le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Allemagne.
La séance historique du 4 août 1914 à la Chambre des députés.
Dans un message aux assemblées, le Président de la République Raymond Poincaré annonce que : « dans la guerre qui s'engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'union sacrée. »
« Globalement, l'Union sacrée c'est la décision spontanée d'oublier toutes les divisions et toutes les querelles au bénéfice d'une cause qui, très soudainement, apparaît comme la plus haute de toutes : la défense de la patrie que l'on estime injustement attaquée par un agresseur, lequel au surplus passe pour l' "ennemi héréditaire". Ce n'est pas la disparition des divergences, mais un accord pour les passer sous silence. [...] C'est un enthousiasme fragile, lié à la croyance en une guerre courte. Sur le plan pratique, l'union faisant la force, il faut taire la divergence des buts particuliers et mettre seulement en valeur un but suprême : la défense de la patrie. » (Jean-Baptiste Duroselle, La Grande guerre des Français, Perrin, 1994)
Le Parlement adopte plusieurs lois spéciales nécessaires à l'état de guerre.
Le Parlement s'ajourne sine die laissant au Président du Sénat et au Président de la Chambre des députés le soin de le convoquer, le cas échéant : la session sera close par un décret du Président de la République du 3 septembre 1914.
À Paris ont lieu les obsèques de Jaurès [Les obsèques de Jaurès].